• Ces poèmes ont été pensés, rédigés, recopiés en classe, dans un travail "à la manière de".  La maîtresse n'a fait que changer un déterminant, accorder un adjectif, encourager parfois à trouver un mot plus juste. Mais en aucun cas n'a écrit à leur place. Je le précise en préambule car la profondeur de certaines pensées vont en interpeller plus d'un.
    Voilà donc deux autres poèmes nés à deux jours d'intervalle.

    Eau, source de vie

    Claire
    Traversée de bleus, de jaune lumineux et de turquoise
    D'algues
    De poissons argentés

    Mais parsemée de taches qu'on ignore
    Dont on ne connaît pas les conséquences
    Des vagues de marron et de noir
    Un vrai tsunami

    Eau, espoir de vie
    Dans le tourbillon de l'Avenir

    Classe de CM1 le 16/03/11



    J'habite un arbre

    J'habite un arbre
    un soir d'orage
    une fleur étincelante

    J'habite un esprit
    à la prunelle orange
    une grande étoile de mer


    J'habite un conte
    le pollen, les pistils


    J'habite dans mes pleurs
    avec ma tristesse.


    Classe de CM1 le 18/03/11


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  • Cette année encore, mes poètes en herbe ont écrit à 42 mains... une touche de fraîcheur dans un monde tourmenté... Voici le premier de leurs poèmes.



    Paysages


    Couchez-vous sur un tendre et beau matelas d'herbe,

    N'importe lequel, foin ou paille, à l'aube, au zénith ou au crépuscule,

    Pourvu qu'il fasse beau!

    Fermez les yeux. Rouvrez les yeux. Deux oreilles de lapin vous font coucou; un papillon vous chatouille le nez.

    Bzzzzzzzzzz! Une abeille turbulente vous prend pour une fleur! Une araignée tisse sa toile autour de vos doigts de pied.

    Un petit veau s'approche de vous, accompagné d'un nuage de mouches qu'il balaie avec sa queue.

    Les cartes postales montrent de beaux paysages : on y voit du bleu, du vert, du jaune, et rarement du gris.

    Mais c'est quand vous êtes chauffé aux rayons du soleil, quand vous êtes à la fois acteur et spectateur que la Nature vous offre ses vrais présents.


    Classe de CM1 de Costes et Bellonte. Travail "à la manière de".


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  • Magie de ces instants où se croisent et se tissent
    Avec attendrissement des regards complices
    Xylophone sur lequel se joue la partition
    En sol et la majeur , une vraie symphonie
    Notant les rires en dièses, les "areuh"unisson
    Croquant tel un tableau le père et  son fils
    Ensemble harmonie, Dieu que c'est beau.; la Vie...
     


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  • Nous
    Infiniment proches
    Connivence, Fidélité, Symbiose
    Oubli de soi pour l'autre
    La Vie avant tout
    Avancer sans faillir
    Solitude à deux pour défier LE Monde...


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  •  

     

    Son regard vous transperce, il est bleu océan
    Quand langoureusement, il se noie dans le vôtre
    Tel cet iceberg en plein réchauffement
    Vous fondez, immergé dans le regard de l'autre...

    Il vous parle, vous dis l'amour qu'il a de vous
    Il ronronne si fort, se love sur vos genoux
    Vous apporte réconfort, éclats de lumière roux
    Présence indispensable, il aime, un point c'est tout.

    Son nom évoque pour moi tout ce qui est précieux
    Ce don qu'elle a de soi à l'égard de ses maîtres
    Cette confiance sans faille, candeur du regard bleu
    Vague de reconnaissance, elle vous fait renaître.

    Peluche douce et chaude, il se couche partout
    Il s'impose, "je suis là, occupe toi de moi"
    Vous l'avez deviné, c'est un pataud matou
    Qui patine sans vergogne, sur les copies parfois...

    Mais je parle au présent, suis-je 'bête" aujourd'hui
    Car pour tout vous dire, l'un et l'autre sont partis
    Ils m'ont abandonnée pour un dernier voyage
    Mais me font des clins d'œil à travers les nuages...

    Si ma peine est immense, ils sont au creux de moi,
    Mon fauteuil est trop grand : Alix n'est plus là
    Jade ne miaule plus, son regard me transperce
    Mais que se passe-t-il? Ah, ce n'est qu'une averse...


     


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  • De l'amour je vous dirai qu'il est un immense soleil
    De l'amour je vous dirai qu'il m'attire comme le miel
    De l'amour je vous dirai "je le conjugue au pluriel"
    De l'amour je vous dirai que sans cesse il m'émerveille

    Il me transcende, me transforme,m'emmène aux portes du ciel
    Il m'illumine et me donne une force sans pareille
    Il est le chemin tracé pour aider, vibrer, donner
    Écouter, s'oublier, tout simplement EXISTER

    Donner un sens à sa vie, quand on a tellement souffert
    Côtoyé le noir, le gris, et le rouge de l'enfer
    Repeindre aux couleurs pastel chaque jour en devenir
    Impressionnisme fidèle "Je veux vivre et non mourir"...


    A "mes" hommes... dont l'amour est le cœur de ma raison de vivre...
    Lou


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  • La pluie tombe en rafales, le ciel devient sale
    Le vent mouille mes yeux, et j'ai le cœur pluvieux.
    Encore, toujours sourire, arborer l'air soleil
    Pour ne pas faire souffrir, quelques touches vermeilles.
    Ne rien laisser paraître, même si le corps le traître
    Se défausse soudain, "ça ira mieux demain".
    De ces jours trop longs, l'ingrate tire leçon
    Car elle aime la vie, celle qu'elle croque à l'envi.
    Les nuages se poussent, et elle, elle repousse
    Encore et toujours, et ce grâce à l'amour.
    Vivez en courtisans, séduisez cette vie
    Vous en êtes artisans, et non les asservis....



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    http://www.linternaute.com/temoignage/image_temoignage/400/ile-riou-plus-belles-photos-iles-francaises_7852.jpg

     

     

    Ils, je les rêve de cœur à peau
    Ils, je vis leurs noirs, je vis leurs bleus
    Ils, je vibre selon leur tempo
    lls, et mon corps devient camaïeu.

    Ils, ils résonnent aux mêmes échos
    Ils, ils me croquent couleur feu
    Ils, ils dessinent la vie, amicaux
    Ils, ils en connaissent les enjeux.

    Île, sur la tempête de mes sens,
    Île, ils ont fabriqué un radeau
    Île, sur lequel flotte ma différence
    Île, que je leur offre comme un cadeau.

    Île, ils m’ont donné l’amour pluriel
    Île, havre de moments passionnels
    Île, richesse d’une vie colorée
    Île, celle qui abrite le verbe « Aimer ».  
     

    Je rêve "d'ils" en "île", d'arcs... en ciels
    Mon cœur bâtit son archipel
    Lave, fusion originelle
    Essentielle, légende personnelle.


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  • Regarde toi dans mon regard
    Tu t'y verras, à nu, sans fards
    Impudiquement déshabillé
    Sel sur ta peau, prête à brûler.
    Nonchalamment tu plongeras
    Lascivement tu t'y noieras
    Tes yeux sont couleur de la vie
    Tes lèvres dessinent le mot envie
    De vivre dans la peur du noir
    De mes yeux qui sont ton miroir.
    Ton corps se colle à mes pensées
    Je sens ta force, ta vie cachée
    J'aime aspirer à grandes goulées
    L'odeur des secrets partagés
    Tes mains vibrent comme des ailes
    Ouvertures d'espaces inconnus
    Dans nos légendes personnelles
    Nous sommes toujours ingénus.
    Tes doigts cheminent dans mes cheveux
    Sillons tracés d'un avenir
    Que nous partagerons curieux
    Pour explorer nos devenirs.
    Regarde toi dans mon regard
    Il n'y a jamais de hasard
    Nos yeux se fondent dans cette couleur
    De la vie sommes les orpailleurs
    De toutes les pépites du cœur...


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  • Farfadets et lutins, vous m'avez fait rêver
    Et en ce jour de pluie, j'aime à vous chercher
    Dans ma bibliothèque, vous les brownies cachés
    Vous dévorez les mots, vous les appropriez

    Je sais que vous êtes là, tapis dans une page
    Dans mon âme aussi, soufflant vos babillages
    Et me donnant envie, dans vos libertinages
    De croquer dans la vie, d'arrêter d'être sage.

    Les lutins quant à eux, ont d'autres affinités
    Ils courent dans les landes, collines escarpées
    Ils aiment la liberté, celles de la Nature
    Ils dispensent gaieté, et goût de l'aventure.

    Le soir, si vous sortez, faites attention aux elfes
    Facétieux à souhait, ils vous joueront des tours
    Aimant vous tourmenter, piqueront sans détour
    Car des jeux de l'amour, ils ont toutes les flèches.

    Compagnons familiers, espiègles et dévoués
    Ces petits êtres là m'accompagnent dans mes rêves
    Car si je sais encore comment les retrouver
    C'est que de la vraie vie, je goûte toujours la sève...

     


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  • Il est des vergers aux  couleurs du soleil

    Dans lesquels on baguenaude tous les sens en éveil

    Pour cueillir de beaux fruits aux couleurs vermeilles

    Avec délicatesse, récoltant dans la seille

    L'amour et l'amitié, ces vrais jus sans pareille...

    Merci Madame la Vie d'être ce que vous êtes

    De me faire partager tous ces moments si doux

    Vous avez un parfum qui quelquefois m'entête

    Et que je sais goûter sans pudeur ni tabou...


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  • De l'océan aux nuages
    Petit Nemo veut s'envoler
    Et c'est Jonathan le mage
    Qui lui offre de respirer
    L'air pur de l'océan
    Dans l'éther, l'immensité
    Pour gagner la liberté
    et s'ébrouer des carcans
    Il est des poissons volants
    Qui réfutent les lois de clan
    Véritables alezans
    Qui défient l'aréopage
    De ceux qui croient être sages
    Mais qui ne sont que des images
    D'une société étriquée.
    Alors, Nemo, envole-toi
    Découvre ta propre loi
    Enivre toi de tes émois
    et enfin tu seras toi
    Quand Jonathan te rejoindra...
     


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  • Doux îlot dans la verdure

    Chatoiement serein et pur

    Les yeux perdus dans l'Azur

    Cataplasme des brûlures

    De la vie dans  ses fêlures.

    Goûter l'instant vraie saveur

    Soudain ne plus avoir peur

    Cueillir la fleur du bonheur

    Qu'on effeuille avec le coeur

    Complices, emplis de pudeur.

    Partager enfin sans fard

    En se coulant dans le regard

    Y oublier tous les blizzards

    Faire de l'amour un rempart

    Aimer avec tous les égards...

     

     


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  • Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne

    Jouir de l'instant quand il est délicieux

    Entrez Monsieur Soleil, apurez la Géhenne

    Vos rayons me caressent tout doucement les yeux.

    Ils chatouillent mon âme d'une chaleur exquise

    Balayant tout d'un coup toutes les vieilles hantises

    Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne

    Chez moi vous êtes entré dans l'été retrouvé

    Une trêve si courte aux senteurs de bohème  

    Et je goûte l'instant gracieusement accordé.

    Bonjour Monsieur Soleil, entrez je vous en prie

    J'ai soif de votre chaleur, elle a goût d'ambroisie...

    Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne

    Votre empreinte est là et je la veux pérenne.


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  •  

    La liberté intérieure est au bonheur ce que l'eau est à la soif...

     <o:p></o:p>

    Dans un pré verdoyant paissaient quelques agneaux.

    Leur sort était scellé : la fable est bien connue.

    Certains moutons pourtant avaient eux survécu

    Mais Rabelais les tua en les jetant à l'eau

    Panurge fut leur bourreau ou sont-ce sans doute eux même

    Car tous ces moutons-là ne figurent que l'emblème

    De cette soumission dont usent les tyrans

    Pour tuer le  libre arbitre, nous faisant courtisans

    Nous parlant de morale en nous asservissant

    A coups de religion d'honneur, d'identité

    Nous culpabilisant, nous mettant même au ban

    Au nom de mécréants, nous jettent dans le fossé.

    Et c'est là, dans la boue, qu'étouffe la liberté.

    Mais, revenons à... nos moutons...

    Et si certains d'entre eux ont été suicidés,

    Pour avoir osé boire la coupe jusqu'à la lie

    J'en connais au moins un, fable ressuscitée

    Qu'un homme libre et droit merveilleuse alchimie

    A fait renaître un jour pour donner à son cœur

    L’espoir de l’existence à travers la candeur

    D’un mot magique et frais qui s’épèle « B.O.N.H.E.U.R »

    Le Petit Prince est là, juste pour l'éternité

    Et de tous les moutons, c'est celui dessiné

    Par Monsieur de Saint Ex dont je suis abreuvée.

    Je ne demande pas d'eau, beau poète persan

    J'ai soif de tout connaître, à l'égal de l'enfant

    Rûmî le sage le dit, il vaut mieux avoir soif

    Que d'avoir l'agueusie, être gueux par angoisse

    De perdre ce bien précieux, qu'on nomme liberté

    Liberté de se vivre, juste pour effleurer

    Le bonheur rassasié, la soif apaisée...

    Et peut-être pourquoi pas suivre les goélands

    Ceux qui rêvent d'accomplir comme certain Jonathan...

    Le rêve de leur vie: s'envoler en eux même

    Pour réaliser le plus beau des poèmes:

    LIBERTÉ.

     <o:p></o:p>

    "Sur mon cahier d'écolier, sur mon pupitre et les arbres,...

    J'écris ton nom..."

     Au nom de l'enfant que je suis restée, au nom des enfants que vous êtes encore, je vous livre cette fable... En remerciant M. Paul Eluard, M. Jean de la Fontaine, M. Rabelais, M. Rûmî. M. Bach... Et M. De Saint Exupéry.

    PS : Pardon pour le désordre chronologique... Un certain savant fou est passé par là... Clin d'oeil à un ami...<o:p></o:p>


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  • Il est des boyaux sombres, à l'aveugle on s'y enfonce
    Veine de slam
    Le bougnou est profond, nous sommes des gamins
    Veine de slam
    Djambots sans expérience, tu sais ceux qui ont faim
    Veine de slam
    De cette vérité qui court sous les ronces
    Veine de slam
    Ces buissons épineux qui couvrent une mine d'or.
    Mais pour atteindre à cœur le joyau qu'elle contient
    Veine de slam
    Il faut savoir chanter sous les coups de grisou
    Veine de slam
    Débouchonner son âme en acceptant les coups
    Veine de slam
    Le sort, le destin qui s'acharnent, diluviens
    Veine de slam
    Embourbés dans l'argile qui colle à toutes nos pores.
    Il faut savoir haver, étayer la gal'rie
    Veine de slam
    Baumer tous les écueils, et toutes les duperies
    Veine de slam
    Eclairer au quénquét les tunnels morbides
    Veine de slam
    Où se complaisent les rats et leurs odeurs putrides.
    Veine de slam
    Et si tu as compris cette p'tite allégorie
    Veine de slam
    Peut-être que nous sommes ou serons des amis...

     

    Photo de
 LouAngeF sur Netlog
     

     




     


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  • Il est venu sur ma route et nos chemins se sont croisés
    Il est venu sur ma route, ensemble nous avons marché
    Côte à côte dans le silence d'une certaine complicité
    Et point n'est besoin de mots pour savoir c'que c'est qu'aimer
    Il est venu sur ma route, et nous allons avancer
    Il est venu sur ma route, ensemble allons partager
    Les ornières et les virages,  comme les fleurs dans les fossés
    Éphémères sous l'orage; mais tendres à en pleurer.
    Il est venu sur ma route et nous les avons cueillies
    Il est venu sur ma route sans un mot, juste recueillis
    Nous les avons partagées, fleurs d'amour et d'amitié
    Rouge sang, le sang du vrai, sentiment d'éternité...

    A toi.... L'ami...


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  • Il se glisse près de moi, et réchauffe mon âme
    Il joue avec ses doigts, et mon corps est en flammes.
    Mutin autant que moi, il déchire mon ciel
    Il ouvre toutes les portes : Bonjour M. Soleil

    Il m'a suffi d'entendre une voix,
    pour fondre comme neige vermeille
    Moi qui ne vis qu'aux abois
    Ai goûté les mots comme miel
    Je lutte pour savoir pourquoi
    Comme les autres je ne suis pas
    Je dérange, je dépareille
    Fais couler autant de fiel.

    Mais la voix de l'amitié
    est venue me caresser.
    C'est une musique qui a des ailes
    Elle m'emporte vers le soleil
    Elle me fait croire en l'arc en ciel
    Ses accords vibrent sur mon piano
    et je la rejoue en solo
    Leitmotiv du rêve enfui
    Pour oublier qu'il y a la nuit
    Qui dessine à deux mains des demains
    Dans une boucle. Cycle sans fin?
    Maman mais tout autant femme
    Avec l'espoir au fond du cœur
    Le désespoir tapi dans l'âme
    Alternance, effets ravageurs
    Incohérences, piège létal
    Nomogramme à l'issue fatale.

    Je n'ai que mon âme qui brûle de larmes
    Je suis comme Icare, j'ai frôlé le Soleil
    Mon cœur est en flammes, mais le destin veille.


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  • Il y a des mots qui se bousculent juste à l'entrée de la pudeur
    Et si toi tu t'sens ridicule c'est simplement parce que t'as peur
    Dans ce monde qui émascule les sentiments et la candeur
    Pantin sur le fil funambule de l'espoir et de la douleur
    Si tu y touches tu t'brûles, tu t'méfies des laudateurs
    Tu sens, tu vibres, on t'manipule, tu es la quille des jongleurs
    Simple numéro matricule, t’es la proie des immolateurs
    ll y a des mots qui se bousculent tout au bord de l'impudeur.
    Ils se nomment amour, amitié, mais t’as pas l’droit d’les prononcer
    Dans notre bonne société, si tu les dis, tu vas « morfler »
    T’as pas le droit et tu le sais, ceux-là te guettent pour persifler
    Et t’auras beau leur expliquer, avec leur sourire gouailleur
    Ils te diront qu’c’est même pas vrai, eux qui ne sont que des voyeurs
    Le mot « noblesse », ils l’ont shunté, c’est de la boue qu’ils sont preneurs
    Il est des mots qui se bousculent au portail de toutes les rumeurs
    Tu sais toutes ces tarentules qui vont t'bouffer pour que tu meures
    Ta différence c’est une pustule qui se nourrit d’leurs airs moqueurs
    Et ça explose, ça te macule, t’es plus qu’une horrible tumeur
    Qui bée, obscène, t'es qu’une fistule,  tu vas crever de tes humeurs…
    Alors, j’accroche sans préambule sur l'autel de ma liberté
    Ce coeur qu''tu démantibules, car tu sais pas ce que c'est qu'aimer
    Il est des mots qui se bousculent, je vous les offre sans rancœur
    Ils se nomment amour, amitié, j’avais envie d’vous les chanter.


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  • Il est des rencontres sur ta route qu'il ne faut surtout pas louper
    Si t'es aveugle ou si tu doutes, tu n'feras que les ignorer
    Seulement voilà toi qui cours sur l'autoroute de ta vie
    Qui te gausse car elle est droite et qu't'as oublié les péages
    Qui écrase les obstacles, pour toi, simples désirs assouvis
    Dans ton orgueil flamboyant qui t'enveloppe comme un linceul
    T'as oublié qu'les autres existent et qu'on se sent parfois bien seul
    T'as oublié qu't'es que d' passage, que sur la route y a des virages
    Et que sûrement sans doute, si tu ralentissais un peu
    Tu trouverais dans le fossé au détour d'un joli lacet
    Un coqu'licot, une marguerite, bien sûrs fragiles à en crever
    Si tu pouvais juste les voir, et sentir leur toucher soyeux
    Ce après quoi tu cours serait alors bien dérisoire
    Car ton ego te rend mirage tu sais même pas qu't'es illusoire
    Il est des rencontres sur ta route qu'il faut savoir gober en vol
    Elles te nourrissent si tu y goûtes, t'épanouissent en tournesol
    Tu sais alors que c'est l'soleil qui te donne ta force de vie
    Qu'c'est grâce à lui que se réveille une merveilleuse alchimie
    Qui te grandit, qui te transcende, qui te met parfois à l'amende
    Et si tu sais écouter ton coeur, tu sauras enfin c'qu'est l'bonheur...
    Il est des rencontres sur ta route que tu n'pourras pas oublier
    Certes, elles ne sont que gouttes, mais n'oublie jamais que liées
    Elles deviennent mer ou océan, précieux joyau ou talisman.
    Il est des rencontres sur ta route qui vont t'apprendre à pleurer
    Pour alimenter cette vie qu'tu voudrais tant effacer
    Et lui donner juste un sens, c'lui du partage de l'amitié
    Qui fait que tu te sens immense, car toi tu sais ce que veut dire "aimer"...


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