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Par Lou foque le 26 Mars 2011 à 08:44
Ces poèmes ont été pensés, rédigés, recopiés en classe, dans un travail "à la manière de". La maîtresse n'a fait que changer un déterminant, accorder un adjectif, encourager parfois à trouver un mot plus juste. Mais en aucun cas n'a écrit à leur place. Je le précise en préambule car la profondeur de certaines pensées vont en interpeller plus d'un.
Voilà donc deux autres poèmes nés à deux jours d'intervalle.
Eau, source de vie
Claire
Traversée de bleus, de jaune lumineux et de turquoise
D'algues
De poissons argentés
Mais parsemée de taches qu'on ignore
Dont on ne connaît pas les conséquences
Des vagues de marron et de noir
Un vrai tsunami
Eau, espoir de vie
Dans le tourbillon de l'Avenir
Classe de CM1 le 16/03/11
J'habite un arbre
J'habite un arbre
un soir d'orage
une fleur étincelante
J'habite un esprit
à la prunelle orange
une grande étoile de mer
J'habite un conte
le pollen, les pistils
J'habite dans mes pleurs
avec ma tristesse.
Classe de CM1 le 18/03/11
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Par Lou foque le 24 Mars 2011 à 19:16
Cette année encore, mes poètes en herbe ont écrit à 42 mains... une touche de fraîcheur dans un monde tourmenté... Voici le premier de leurs poèmes.
Paysages
Couchez-vous sur un tendre et beau matelas d'herbe,
N'importe lequel, foin ou paille, à l'aube, au zénith ou au crépuscule,
Pourvu qu'il fasse beau!
Fermez les yeux. Rouvrez les yeux. Deux oreilles de lapin vous font coucou; un papillon vous chatouille le nez.
Bzzzzzzzzzz! Une abeille turbulente vous prend pour une fleur! Une araignée tisse sa toile autour de vos doigts de pied.
Un petit veau s'approche de vous, accompagné d'un nuage de mouches qu'il balaie avec sa queue.
Les cartes postales montrent de beaux paysages : on y voit du bleu, du vert, du jaune, et rarement du gris.
Mais c'est quand vous êtes chauffé aux rayons du soleil, quand vous êtes à la fois acteur et spectateur que la Nature vous offre ses vrais présents.
Classe de CM1 de Costes et Bellonte. Travail "à la manière de".
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Par Lou foque le 27 Février 2011 à 08:15
Magie de ces instants où se croisent et se tissent
Avec attendrissement des regards complices
Xylophone sur lequel se joue la partition
En sol et la majeur , une vraie symphonie
Notant les rires en dièses, les "areuh"unisson
Croquant tel un tableau le père et son fils
Ensemble harmonie, Dieu que c'est beau.; la Vie...
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Par Lou foque le 23 Février 2011 à 11:03
Nous
Infiniment proches
Connivence, Fidélité, Symbiose
Oubli de soi pour l'autre
La Vie avant tout
Avancer sans faillir
Solitude à deux pour défier LE Monde...
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Par Lou foque le 28 Octobre 2010 à 08:32
Son regard vous transperce, il est bleu océan
Quand langoureusement, il se noie dans le vôtre
Tel cet iceberg en plein réchauffement
Vous fondez, immergé dans le regard de l'autre...
Il vous parle, vous dis l'amour qu'il a de vous
Il ronronne si fort, se love sur vos genoux
Vous apporte réconfort, éclats de lumière roux
Présence indispensable, il aime, un point c'est tout.
Son nom évoque pour moi tout ce qui est précieux
Ce don qu'elle a de soi à l'égard de ses maîtres
Cette confiance sans faille, candeur du regard bleu
Vague de reconnaissance, elle vous fait renaître.
Peluche douce et chaude, il se couche partout
Il s'impose, "je suis là, occupe toi de moi"
Vous l'avez deviné, c'est un pataud matou
Qui patine sans vergogne, sur les copies parfois...
Mais je parle au présent, suis-je 'bête" aujourd'hui
Car pour tout vous dire, l'un et l'autre sont partis
Ils m'ont abandonnée pour un dernier voyage
Mais me font des clins d'œil à travers les nuages...
Si ma peine est immense, ils sont au creux de moi,
Mon fauteuil est trop grand : Alix n'est plus là
Jade ne miaule plus, son regard me transperce
Mais que se passe-t-il? Ah, ce n'est qu'une averse...
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Par Lou foque le 29 Septembre 2010 à 19:07
De l'amour je vous dirai qu'il est un immense soleil
De l'amour je vous dirai qu'il m'attire comme le miel
De l'amour je vous dirai "je le conjugue au pluriel"
De l'amour je vous dirai que sans cesse il m'émerveille
Il me transcende, me transforme,m'emmène aux portes du ciel
Il m'illumine et me donne une force sans pareille
Il est le chemin tracé pour aider, vibrer, donner
Écouter, s'oublier, tout simplement EXISTER
Donner un sens à sa vie, quand on a tellement souffert
Côtoyé le noir, le gris, et le rouge de l'enfer
Repeindre aux couleurs pastel chaque jour en devenir
Impressionnisme fidèle "Je veux vivre et non mourir"...
A "mes" hommes... dont l'amour est le cœur de ma raison de vivre...
Lou
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Par Lou foque le 24 Septembre 2010 à 18:09
La pluie tombe en rafales, le ciel devient sale
Le vent mouille mes yeux, et j'ai le cœur pluvieux.
Encore, toujours sourire, arborer l'air soleil
Pour ne pas faire souffrir, quelques touches vermeilles.
Ne rien laisser paraître, même si le corps le traître
Se défausse soudain, "ça ira mieux demain".
De ces jours trop longs, l'ingrate tire leçon
Car elle aime la vie, celle qu'elle croque à l'envi.
Les nuages se poussent, et elle, elle repousse
Encore et toujours, et ce grâce à l'amour.
Vivez en courtisans, séduisez cette vie
Vous en êtes artisans, et non les asservis....
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Par Lou foque le 10 Septembre 2010 à 19:20
Ils, je les rêve de cœur à peau
Ils, je vis leurs noirs, je vis leurs bleus
Ils, je vibre selon leur tempo
lls, et mon corps devient camaïeu.
Ils, ils résonnent aux mêmes échos
Ils, ils me croquent couleur feu
Ils, ils dessinent la vie, amicaux
Ils, ils en connaissent les enjeux.
Île, sur la tempête de mes sens,
Île, ils ont fabriqué un radeau
Île, sur lequel flotte ma différence
Île, que je leur offre comme un cadeau.
Île, ils m’ont donné l’amour pluriel
Île, havre de moments passionnels
Île, richesse d’une vie colorée
Île, celle qui abrite le verbe « Aimer ».
Je rêve "d'ils" en "île", d'arcs... en ciels
Mon cœur bâtit son archipel
Lave, fusion originelle
Essentielle, légende personnelle.
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Par Lou foque le 31 Août 2010 à 07:50
Regarde toi dans mon regard
Tu t'y verras, à nu, sans fards
Impudiquement déshabillé
Sel sur ta peau, prête à brûler.
Nonchalamment tu plongeras
Lascivement tu t'y noieras
Tes yeux sont couleur de la vie
Tes lèvres dessinent le mot envie
De vivre dans la peur du noir
De mes yeux qui sont ton miroir.
Ton corps se colle à mes pensées
Je sens ta force, ta vie cachée
J'aime aspirer à grandes goulées
L'odeur des secrets partagés
Tes mains vibrent comme des ailes
Ouvertures d'espaces inconnus
Dans nos légendes personnelles
Nous sommes toujours ingénus.
Tes doigts cheminent dans mes cheveux
Sillons tracés d'un avenir
Que nous partagerons curieux
Pour explorer nos devenirs.
Regarde toi dans mon regard
Il n'y a jamais de hasard
Nos yeux se fondent dans cette couleur
De la vie sommes les orpailleurs
De toutes les pépites du cœur...
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Par Lou foque le 15 Août 2010 à 18:09
Farfadets et lutins, vous m'avez fait rêver
Et en ce jour de pluie, j'aime à vous chercher
Dans ma bibliothèque, vous les brownies cachés
Vous dévorez les mots, vous les appropriez
Je sais que vous êtes là, tapis dans une page
Dans mon âme aussi, soufflant vos babillages
Et me donnant envie, dans vos libertinages
De croquer dans la vie, d'arrêter d'être sage.
Les lutins quant à eux, ont d'autres affinités
Ils courent dans les landes, collines escarpées
Ils aiment la liberté, celles de la Nature
Ils dispensent gaieté, et goût de l'aventure.
Le soir, si vous sortez, faites attention aux elfes
Facétieux à souhait, ils vous joueront des tours
Aimant vous tourmenter, piqueront sans détour
Car des jeux de l'amour, ils ont toutes les flèches.
Compagnons familiers, espiègles et dévoués
Ces petits êtres là m'accompagnent dans mes rêves
Car si je sais encore comment les retrouver
C'est que de la vraie vie, je goûte toujours la sève...
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Par Lou foque le 11 Août 2010 à 19:43
Il est des vergers aux couleurs du soleil
Dans lesquels on baguenaude tous les sens en éveil
Pour cueillir de beaux fruits aux couleurs vermeilles
Avec délicatesse, récoltant dans la seille
L'amour et l'amitié, ces vrais jus sans pareille...
Merci Madame la Vie d'être ce que vous êtes
De me faire partager tous ces moments si doux
Vous avez un parfum qui quelquefois m'entête
Et que je sais goûter sans pudeur ni tabou...
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Par Lou foque le 9 Août 2010 à 20:08
De l'océan aux nuages
Petit Nemo veut s'envoler
Et c'est Jonathan le mage
Qui lui offre de respirer
L'air pur de l'océan
Dans l'éther, l'immensité
Pour gagner la liberté
et s'ébrouer des carcans
Il est des poissons volants
Qui réfutent les lois de clan
Véritables alezans
Qui défient l'aréopage
De ceux qui croient être sages
Mais qui ne sont que des images
D'une société étriquée.
Alors, Nemo, envole-toi
Découvre ta propre loi
Enivre toi de tes émois
et enfin tu seras toi
Quand Jonathan te rejoindra...
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Par Lou foque le 4 Août 2010 à 17:54
Doux îlot dans la verdure
Chatoiement serein et pur
Les yeux perdus dans l'Azur
Cataplasme des brûlures
De la vie dans ses fêlures.
Goûter l'instant vraie saveur
Soudain ne plus avoir peur
Cueillir la fleur du bonheur
Qu'on effeuille avec le coeur
Complices, emplis de pudeur.
Partager enfin sans fard
En se coulant dans le regard
Y oublier tous les blizzards
Faire de l'amour un rempart
Aimer avec tous les égards...
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Par Lou foque le 10 Juillet 2010 à 08:44
Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne
Jouir de l'instant quand il est délicieux
Entrez Monsieur Soleil, apurez la Géhenne
Vos rayons me caressent tout doucement les yeux.
Ils chatouillent mon âme d'une chaleur exquise
Balayant tout d'un coup toutes les vieilles hantises
Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne
Chez moi vous êtes entré dans l'été retrouvé
Une trêve si courte aux senteurs de bohème
Et je goûte l'instant gracieusement accordé.
Bonjour Monsieur Soleil, entrez je vous en prie
J'ai soif de votre chaleur, elle a goût d'ambroisie...
Quel que soit le passé et quoi qu'il en advienne
Votre empreinte est là et je la veux pérenne.
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Par Lou foque le 7 Juillet 2010 à 10:55
La liberté intérieure est au bonheur ce que l'eau est à la soif...
<o:p></o:p>
Dans un pré verdoyant paissaient quelques agneaux.
Leur sort était scellé : la fable est bien connue.
Certains moutons pourtant avaient eux survécu
Mais Rabelais les tua en les jetant à l'eau
Panurge fut leur bourreau ou sont-ce sans doute eux même
Car tous ces moutons-là ne figurent que l'emblème
De cette soumission dont usent les tyrans
Pour tuer le libre arbitre, nous faisant courtisans
Nous parlant de morale en nous asservissant
A coups de religion d'honneur, d'identité
Nous culpabilisant, nous mettant même au ban
Au nom de mécréants, nous jettent dans le fossé.
Et c'est là, dans la boue, qu'étouffe la liberté.
Mais, revenons à... nos moutons...
Et si certains d'entre eux ont été suicidés,
Pour avoir osé boire la coupe jusqu'à la lie
J'en connais au moins un, fable ressuscitée
Qu'un homme libre et droit merveilleuse alchimie
A fait renaître un jour pour donner à son cœur
L’espoir de l’existence à travers la candeur
D’un mot magique et frais qui s’épèle « B.O.N.H.E.U.R »
Le Petit Prince est là, juste pour l'éternité
Et de tous les moutons, c'est celui dessiné
Par Monsieur de Saint Ex dont je suis abreuvée.
Je ne demande pas d'eau, beau poète persan
J'ai soif de tout connaître, à l'égal de l'enfant
Rûmî le sage le dit, il vaut mieux avoir soif
Que d'avoir l'agueusie, être gueux par angoisse
De perdre ce bien précieux, qu'on nomme liberté
Liberté de se vivre, juste pour effleurer
Le bonheur rassasié, la soif apaisée...
Et peut-être pourquoi pas suivre les goélands
Ceux qui rêvent d'accomplir comme certain Jonathan...
Le rêve de leur vie: s'envoler en eux même
Pour réaliser le plus beau des poèmes:
LIBERTÉ.
<o:p></o:p>
"Sur mon cahier d'écolier, sur mon pupitre et les arbres,...
J'écris ton nom..."
Au nom de l'enfant que je suis restée, au nom des enfants que vous êtes encore, je vous livre cette fable... En remerciant M. Paul Eluard, M. Jean de la Fontaine, M. Rabelais, M. Rûmî. M. Bach... Et M. De Saint Exupéry.
PS : Pardon pour le désordre chronologique... Un certain savant fou est passé par là... Clin d'oeil à un ami...<o:p></o:p>
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Par Lou foque le 5 Juillet 2010 à 09:18
Il est des boyaux sombres, à l'aveugle on s'y enfonce
Veine de slam
Le bougnou est profond, nous sommes des gamins
Veine de slam
Djambots sans expérience, tu sais ceux qui ont faim
Veine de slam
De cette vérité qui court sous les ronces
Veine de slam
Ces buissons épineux qui couvrent une mine d'or.
Mais pour atteindre à cœur le joyau qu'elle contient
Veine de slam
Il faut savoir chanter sous les coups de grisou
Veine de slam
Débouchonner son âme en acceptant les coups
Veine de slam
Le sort, le destin qui s'acharnent, diluviens
Veine de slam
Embourbés dans l'argile qui colle à toutes nos pores.
Il faut savoir haver, étayer la gal'rie
Veine de slam
Baumer tous les écueils, et toutes les duperies
Veine de slam
Eclairer au quénquét les tunnels morbides
Veine de slam
Où se complaisent les rats et leurs odeurs putrides.
Veine de slam
Et si tu as compris cette p'tite allégorie
Veine de slam
Peut-être que nous sommes ou serons des amis...
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Par Lou foque le 4 Juillet 2010 à 19:06
Il est venu sur ma route et nos chemins se sont croisés
Il est venu sur ma route, ensemble nous avons marché
Côte à côte dans le silence d'une certaine complicité
Et point n'est besoin de mots pour savoir c'que c'est qu'aimer
Il est venu sur ma route, et nous allons avancer
Il est venu sur ma route, ensemble allons partager
Les ornières et les virages, comme les fleurs dans les fossés
Éphémères sous l'orage; mais tendres à en pleurer.
Il est venu sur ma route et nous les avons cueillies
Il est venu sur ma route sans un mot, juste recueillis
Nous les avons partagées, fleurs d'amour et d'amitié
Rouge sang, le sang du vrai, sentiment d'éternité...A toi.... L'ami...
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Par Lou foque le 2 Juillet 2010 à 08:17
Il se glisse près de moi, et réchauffe mon âme
Il joue avec ses doigts, et mon corps est en flammes.
Mutin autant que moi, il déchire mon ciel
Il ouvre toutes les portes : Bonjour M. Soleil
Il m'a suffi d'entendre une voix,
pour fondre comme neige vermeille
Moi qui ne vis qu'aux abois
Ai goûté les mots comme miel
Je lutte pour savoir pourquoi
Comme les autres je ne suis pas
Je dérange, je dépareille
Fais couler autant de fiel.
Mais la voix de l'amitié
est venue me caresser.
C'est une musique qui a des ailes
Elle m'emporte vers le soleil
Elle me fait croire en l'arc en ciel
Ses accords vibrent sur mon piano
et je la rejoue en solo
Leitmotiv du rêve enfui
Pour oublier qu'il y a la nuit
Qui dessine à deux mains des demains
Dans une boucle. Cycle sans fin?
Maman mais tout autant femme
Avec l'espoir au fond du cœur
Le désespoir tapi dans l'âme
Alternance, effets ravageurs
Incohérences, piège létal
Nomogramme à l'issue fatale.
Je n'ai que mon âme qui brûle de larmes
Je suis comme Icare, j'ai frôlé le Soleil
Mon cœur est en flammes, mais le destin veille.
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Par Lou foque le 30 Juin 2010 à 11:25
Il y a des mots qui se bousculent juste à l'entrée de la pudeur
Et si toi tu t'sens ridicule c'est simplement parce que t'as peur
Dans ce monde qui émascule les sentiments et la candeur
Pantin sur le fil funambule de l'espoir et de la douleur
Si tu y touches tu t'brûles, tu t'méfies des laudateurs
Tu sens, tu vibres, on t'manipule, tu es la quille des jongleurs
Simple numéro matricule, t’es la proie des immolateurs
ll y a des mots qui se bousculent tout au bord de l'impudeur.
Ils se nomment amour, amitié, mais t’as pas l’droit d’les prononcer
Dans notre bonne société, si tu les dis, tu vas « morfler »
T’as pas le droit et tu le sais, ceux-là te guettent pour persifler
Et t’auras beau leur expliquer, avec leur sourire gouailleur
Ils te diront qu’c’est même pas vrai, eux qui ne sont que des voyeurs
Le mot « noblesse », ils l’ont shunté, c’est de la boue qu’ils sont preneurs
Il est des mots qui se bousculent au portail de toutes les rumeurs
Tu sais toutes ces tarentules qui vont t'bouffer pour que tu meures
Ta différence c’est une pustule qui se nourrit d’leurs airs moqueurs
Et ça explose, ça te macule, t’es plus qu’une horrible tumeur
Qui bée, obscène, t'es qu’une fistule, tu vas crever de tes humeurs…
Alors, j’accroche sans préambule sur l'autel de ma liberté
Ce coeur qu''tu démantibules, car tu sais pas ce que c'est qu'aimer
Il est des mots qui se bousculent, je vous les offre sans rancœur
Ils se nomment amour, amitié, j’avais envie d’vous les chanter.
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Par Lou foque le 23 Juin 2010 à 15:35
Il est des rencontres sur ta route qu'il ne faut surtout pas louper
Si t'es aveugle ou si tu doutes, tu n'feras que les ignorer
Seulement voilà toi qui cours sur l'autoroute de ta vie
Qui te gausse car elle est droite et qu't'as oublié les péages
Qui écrase les obstacles, pour toi, simples désirs assouvis
Dans ton orgueil flamboyant qui t'enveloppe comme un linceul
T'as oublié qu'les autres existent et qu'on se sent parfois bien seul
T'as oublié qu't'es que d' passage, que sur la route y a des virages
Et que sûrement sans doute, si tu ralentissais un peu
Tu trouverais dans le fossé au détour d'un joli lacet
Un coqu'licot, une marguerite, bien sûrs fragiles à en crever
Si tu pouvais juste les voir, et sentir leur toucher soyeux
Ce après quoi tu cours serait alors bien dérisoire
Car ton ego te rend mirage tu sais même pas qu't'es illusoire
Il est des rencontres sur ta route qu'il faut savoir gober en vol
Elles te nourrissent si tu y goûtes, t'épanouissent en tournesol
Tu sais alors que c'est l'soleil qui te donne ta force de vie
Qu'c'est grâce à lui que se réveille une merveilleuse alchimie
Qui te grandit, qui te transcende, qui te met parfois à l'amende
Et si tu sais écouter ton coeur, tu sauras enfin c'qu'est l'bonheur...
Il est des rencontres sur ta route que tu n'pourras pas oublier
Certes, elles ne sont que gouttes, mais n'oublie jamais que liées
Elles deviennent mer ou océan, précieux joyau ou talisman.
Il est des rencontres sur ta route qui vont t'apprendre à pleurer
Pour alimenter cette vie qu'tu voudrais tant effacer
Et lui donner juste un sens, c'lui du partage de l'amitié
Qui fait que tu te sens immense, car toi tu sais ce que veut dire "aimer"...
2 commentaires
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