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Par Lou foque le 17 Avril 2009 à 08:25"Rester vrai, c'est compliqué",
Ne pas se voiler la face devant le temps qui passe,
Mais vouloir encore et toujours se chercher
Face au néant encore se défier
Avec cette énergie qui parfois vous harasse
Mais qui parfois aussi vous met le coeur en chasse.
Il est des caps qu'il faut franchir
Symboles lourds à en souffrir
Des doutes qui vous submergent si fort
Qu'on se demande quels efforts
Valent la peine qu'on se déroute
Puisque l'issue toujours vous déboute.
Pendant ce temps, on oublie que l'on vit
Que l'on pourrait aimer à l'envi
Même si cette vision est souffrance
De nos synapses qui nous élancent
Nous projettent vers un présent lointain
Dont chacun va prendre tout ou rien.
Je suis de ceux qui ont besoin pour vivre
D'un peu de Sel et de Dérive
J'ai besoin de cet idéal qui fait croire
Que l'âme survit dans le miroir
De ce que nous avons été
Brillants papillons du passé....
Extrait du recueil publié en 2007. Bonne journée...
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Par Lou foque le 13 Avril 2009 à 14:06Michèle....
Ce petit papillon a "un L" atrophié
Un souvenir d'enfance, une âme saignante
D'un passé de souffrances qui l'a donc amputée
De l'épanouissement de la femme aimante.
Petit oiseau fragile ballotté par la vie
Dans la tourmente, frêle, se battant sans répit
Elle lutte pour sa survie, refuse de se noyer
Je l'appelle Michelle, deux "L" à déployer,
Pour qu'elle s'envole un jour vers le lointain soleil
Miroitant des couleurs qu'elle garde comme un trésor
Enfoui dans un coeur chaud et au doux goût de miel
Qu'elle découvre enfin qu'elle peut prendre son essor.
A toi, Michèle, et merci pour la merveilleuse complicité qui nous unit...
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Par Lou foque le 4 Avril 2009 à 20:55
Vous, vous êtes là, derrière le noir des mots
Vous, qui me découvrez, quand ces mots sont trop chauds
Vous qui me soutenez, m'étayez, me portez
Vous, qui lucides et vrais, jamais ne me jugez
Vous, je vous remercie, en toute simplicité.
Un regard différent sur cette réalité
Un sourire qui perle dans une phrase chaleureuse
Une présence discrète mais comptabilisée
Oui, je vous dis merci, ... cela me rend heureuse...
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Par Lou foque le 31 Mars 2009 à 17:51Elle, elle chantonne une musique à deux voix
Elle, elle fait écho en modulant mes pas
Elle, elle raisonne, elle n'interprète pas
Elle, dans ses mots, montre qu'elle a foi en moi
Elle, simplement un blanc seing m'a signé
Elle se reconnaîtra dans la vraie amitié
Celle qui nous unit depuis tellement d'années
Malgré toutes les tempêtes, contre vents et marées
Dans la souffrance ultime comme dans les petites joies
Dans les éclats de rire comme dans les moments cois
Le silence rompu, le téléphone sonne
Au moment opportun, quand l'autre abandonne...
Elle, c'est mon Amie et avec un grand "A"
Elle s'appelle Nathalie, méritante, croyez-moi!
(Réponse à certain petit commentaire, Nat, rires... )
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Par Lou foque le 29 Mars 2009 à 08:38Lui ne m'a pas abandonnée,
Lui est resté à mes côtés
Lui, incrédule et impuissant
Lui lueur dans le noir tremblant
Lui au plus profond du trou
Lui dans la lise à genoux
Lui a glissé sous mon coeur ...
Son amour, vaincre ma peur
De n'être qu'un sbire du malheur...
A P...
.
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Par Lou foque le 28 Mars 2009 à 17:48Les gouttelettes se forment à la racine de mes cheveux
Kaléidoscope de mon visage blême à l'infini
Me voici sur Pluton : c'est la pesanteur des lieux
L'étau qui se resserre m'étreint même si je le dénie
Ma poitrine affolée cherche l'air à grandes goulées
Bien piètre sifflement qui fait que tout bas je gémis
Pantin désarticulé dans un ballet comique
Le masque de la peur joue de toutes ses mimiques
Et je me gausse aussi (pour Olivier) d'être la plus couarde
Oui, je le reconnais, j'ai peur de la Camarde...
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Par Lou foque le 20 Mars 2009 à 19:14printemps....
La bise, gentillement, a pris un drôle "d'air"
Mutine, elle roucoule, ronronne et caresse.
De ce nouvel attribut mon Dieu, qu'elle est fière,
Elle l'exhibe, le chante, se pavane sans cesse,
Déployant tout à coup une roue de séduction
Gorgeant chacun des coeurs de douces sensations
Elle charrie le pollen qui fait naître l'espoir
Que les jours à venir soient un ti peu moins noirs.
La bise a disparu, elle est devenue "bRise"
Ce zéphyr si léger qui en même temps irise
Les sentiments humains partis à la dérive
Qui, soudainement se parent afin que la Vie vive.
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Par Lou foque le 12 Mars 2009 à 07:04Lou, c'est moi, c'est elle, c'est celle
Qui, dans ma schizophrénie
Me cajôle, m'ensorcelle
Me susurre "C'est beau la vie".
Elle est mon rêve éveillé,
Ma compagne d'infortune
Une comète pour m'évader
Me réfugier sur ma lune.
Elle est ce que je ne suis pas
Elle est ce que je voudrais être
Me protégeant pas à pas
Lançant filet comme les reîtres.
Lou c'est mon nom de plume
Il est si doux à prononcer
Si léger, sans amertume
Il me permet de m'envoler.
Vers un rêve, tellement fou
Celui d'être reconnue
Ecrivain, un peu, beaucoup
Par tous ceux qui m'auront lue.
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Par Lou foque le 11 Mars 2009 à 20:59Ils ont pour nom Zéphyr, Notos, Euros et Borée
Des quatre coins, ils sont venus souffler
L'inspiration aux vingt-six "éoliens"
Qui soudain se sont vus transportés
Par la vague de leur imagination
Oui, ils sont devenus magiciens
Stylo baguette et esprits en fusion
L'Afrique l'Amérique, l'Asie et l'Europe
Sur les continents plus aucun n'achoppe!
Miracle de l'envie de tout dévorer
Trouver l'oasis pour les âmes assoiffées.
Un spectacle est... né.
Borée
Notos
Euros
Zéphyr
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Par Lou foque le 1 Mars 2009 à 08:32
Gourmet gourmand, goûte l'instant,
Il a fondu dans ton regard
Délice de paillettes éphémères
Gourmet gourmand, goûte l'instant,
Tes papilles le gardent en mémoire
Sucré suave, jamais amer.
Gourmet gourmand, goûte l'instant,
Il est passé, brise légère,
En s'éloignant avec égards.
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Par Lou foque le 19 Février 2009 à 08:15
Avoir la rage de vivre, c'est défier les éléments
Enée et Hercule sur le Tibre, fleuve charmeur et charmant
Les émotions qui y migrent sont ballottées par les vents.
Dans la tempête qui se déchaîne, fleuves des pensées qui vous charrient :
Léthé, apporte moi l'oubli, pour qu'Achéron soit tari
Et Styx, affluent de la haine, ne puisse jamais être franchi.
2 commentaires -
Par Lou foque le 16 Février 2009 à 08:29
Tout mais pas "la différence "
Comment gérer ce manque de confiance en soi,<o:p></o:p>
Qui vous conduit à douter à chaque fois<o:p></o:p>
Que quelqu’un vous regarde et qu’en soi naît l’effroi<o:p></o:p>
De se voir juger comme un être tellement à part<o:p></o:p>
Qu’il suscite incompréhension voire mépris amusé<o:p></o:p>
Tel un objet que l’on se plaît à jauger<o:p></o:p>
Alors que l’on abhorre cette mise à l’écart,<o:p></o:p>
Et que l’on souffre tant que l’on maudit cette loi<o:p></o:p>
Qui clame que l’on n’a surtout pas le droit <o:p></o:p>
D’être différent du voisin d’à côté<o:p></o:p>
Formaté, uniformisé, caricaturé .<o:p></o:p>
Mais n’est-ce pas justement le « soi ,<o:p></o:p>
Qui, ne sachant plus où est son « moi »<o:p></o:p>
Ne s’octroie plus jamais le droit <o:p></o:p>
De s’épanouir comme il le doit<o:p></o:p>
Et s’étiole en se lamentant sur le pourquoi<o:p></o:p>
De ce qu’il vit comme une injustice <o:p></o:p>
Alors qu’il a tous les atouts en lui<o:p></o:p>
Pour donner un sens au mot « Vie »<o:p></o:p>
Et qui passe ainsi à côté sans apprécier le prix<o:p></o:p>
De ce que la Nature lui a donné <o:p></o:p>
Mais que cette même Vie s’est parfois chargée de briser .<o:p></o:p>
Alors le doute persiste, perdure, et toute relation qui naît<o:p></o:p>
Est source d’incertitude et de peur d’être blessé<o:p></o:p>
Alors que le cœur lui ne demande qu’à vibrer<o:p></o:p>
Sorte de flagellation pour mieux exorciser<o:p></o:p>
Le Mal qui guette et peut vous être fait<o:p></o:p>
Sorte d’armure dans la fragilité<o:p></o:p>
De ceux qui ont eu un passé lourd de sens<o:p></o:p>
Boulet qui pourrait être une chance<o:p></o:p>
De renaître, mais pour rompre la chaîne<o:p></o:p>
Il faut d’abord s’aimer soi-même !<o:p></o:p>
4 commentaires -
Par Lou foque le 31 Janvier 2009 à 08:28
Sur le bateau libre
larguer la dérive
Vivre dans le livre
aux couleurs vives
et trouver l'esquive
pour que la vie...vive...
5 commentaires -
Par Lou foque le 14 Décembre 2008 à 13:53
Dans la nuit blanche qui devient noire
Ronronnent moult cauchemars
Une routine sans habitude
Dépourvue de mansuétude.
Décuplé le pouvoir de pensée
Qui nous achève, yeux grands ouverts
Sans espoir de pouvoir panser
Les plaies béantes d'un coeur désert.
Asséché par les pluies torrentielles
Qui un jour l'ont submergé
Ne laissant que le goût du fiel
Et l'avenir recroquevillé...
2 commentaires -
Par Lou foque le 28 Novembre 2008 à 08:01
Ce poème a été écrit par mon fils en l'an 2000... Il a été publié dans un recueil... aussi, comme j'ai eu besoin de le relire ce soir, je vous le livre...Ce sont les mots du coeur...
Petite maman,
Gardienne de nos vies, enfants de son coeur
Sa force s'épuise dans toute sa peur
Qui s'est employée à nous apporter
Tout ce dont elle a toujours rêvé.
Notre bonheur, notre sûreté
La chaleur d'une mère aux aguets
Donnant l'essence même de son existence
Pour nous sauver d'une drôle d'enfance.
La nôtre ou peut-être la sienne
Méli-mélo et valse de Vienne
Comme si la beauté de son âme
Fut prisonnière d'un complot infâme.
Bébé, enfant et adolescent
Maintenant adulte, je t'apprends maman
Te découvre t'observe quand bien même
Je n'ai jamais su dire "Je t'aime"
Petite maman qui cache son passé
Comme si le temps l'avait rattrapé
"Toc toc" madame vous avez oublié
Votre belle robe de soirée
Une belle robe pour une belle maman
Dont le passé est plus que révolu
Il est temps d'accepter votre "temps et ramant"
Dans ce brouillard vous vous êtes assez plue
Petite histoire de ma petite maman
Pas si petite finalement
Bien trop fragile dans ce monde étrange
Alors du nerf, car les temps changent.
Je terminerai en lui annonçant la sentence:
"Messieurs les jurés, accusée, levez-vous
Quel est votre verdict? Errance ou danse?
- Non coupable, M. le Juge, un point c'est tout!"
Voilà une histoire qui s'achève
Laissant place à un autre rêve
Celui qu'un jour tu comprennes
Qu'ici ou ailleurs, maman... Je t'aime...
Romain, mon fils..
PS : je tiens à préciser aux initiés que jamais je n'ai confié mon désarroi à mon fils... Il a tout deviné... Sans paroles... Et les larmes coulent chaque fois que je relis ce témoignage d'un amour sans faille...
6 commentaires -
Par Lou foque le 20 Novembre 2008 à 09:17
Le bonheur est un état d'esprit.
Le bonheur est une ligne de vie.
Tapi dans les recoins de l'âme,
Il a peur de déranger.
Il n'aime pas s'afficher,
Il ne veut pas qu'on le clame
Du coup il est souvent trop discret.
Un millier de gouttelettes
Qui perle au bord de tes yeux
Ton regard qui s'illumine
Ton visage qui s'anime
Ton coeur qui rythme la fête
C'est fugace "être heureux"...
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Par Lou foque le 15 Novembre 2008 à 18:37D'elle, je vous dirai qu'elle est petite souris
D'elle, je vous dirai qu'elle ne fait pas de bruit
D'elle, je vous dirai qu'elle a beaucoup souffert
D'elle je vous dirai qu'elle n'est pas rancunière
D'elle je vous dirai sa générosité de cur
D'elle, je vous dirai que c'est ma petite sur.
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Par Lou foque le 12 Novembre 2008 à 09:16Ce grand-père là, je l'ai très peu connu
Ce grand-père là, on parlait à voix basse
Ce grand-père là, les grands en avaient peur
Ce grand-père là, il n'était plus le même
Ce grand-père là, déchiré, déchirant
Ce grand-père là, la famille en lambeaux
Ce grand-père là, il est là tout là haut
Ce grand-père là, un jour il fut aimant
Ce grand-père là, mais la guerre est passée
Ce grand-père là, une gueule cassée.
Ce grand-père là, n'avait rien demandé.
2 commentaires -
Par Lou foque le 31 Octobre 2008 à 20:52
Le ciel se noie dans son regard
Bleu de l'âme qui s'y amarre
La gentillesse comme étendard
La générosité sans fard.
Il revient de l'autre bout de lui
Exténué, mais affermi,
Par la conscience de la Vie
La vraie, celle qu'il sent palpiter
Alors que l'autre, il la brûlait
Présomptueux dans l'insouciance
Et sans doute même avec défiance.
Il connaît le prix de l'angoisse
Véritable fange qui poisse
Sables mouvants de l'au-delà
Qui vous avale sans qu'on y croie.
Il connaît le prix du bonheur
Celui qui fait exploser le coeur
Quand une épreuve devient joie
Quand David écrase Goliath...
Il est filleul, je suis marraine,
Parchemin d'une certaine affection
Qui nous réunit dans les peines
Mais aussi dans les douces attentions.
Merci Florent...
votre commentaire -
Par Lou foque le 16 Octobre 2008 à 20:46Ô prétentieuse que je suis
Je défie, je défie ma vie
Qui saigne, devient écarlate
Du temps répandu sur les lattes
D'un plancher au sol mouvant
Qui se dérobe , devient glissant
Parfois s'efface, gouffre brûlant
Et les gouttes du temps qui passe
Suintent dans mes rides, brûlures tenaces.
Je cours même à reculons
Trébuche sans toucher le fond
Dans une fuite sans fin
Comme les histoires sans demain...
2 commentaires
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