• "Rester vrai, c'est compliqué",
    Ne pas se voiler la face devant le temps qui passe,
    Mais vouloir encore et toujours se chercher
    Face au néant encore se défier
    Avec cette énergie qui parfois vous harasse
    Mais qui parfois aussi vous met le coeur en chasse.
    Il est des caps qu'il faut franchir
    Symboles lourds à en souffrir
    Des doutes qui vous submergent si fort
    Qu'on se demande quels efforts
    Valent la peine qu'on se déroute
    Puisque l'issue toujours vous déboute.
    Pendant ce temps, on oublie que l'on vit
    Que l'on pourrait aimer à l'envi
    Même si cette vision est souffrance
    De nos synapses qui nous élancent
    Nous projettent vers un présent lointain
    Dont chacun va prendre tout ou rien.
    Je suis de ceux qui ont besoin pour vivre
    D'un peu de Sel et de Dérive
    J'ai besoin de cet idéal qui fait croire
    Que l'âme survit dans le  miroir
    De ce que nous avons été
    Brillants papillons du passé....

    Extrait du recueil publié en 2007. Bonne journée...


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  • Michèle....

    Ce petit papillon a "un L" atrophié
    Un souvenir d'enfance, une âme saignante
    D'un passé de souffrances qui l'a donc amputée
    De l'épanouissement de la femme aimante.

    Petit oiseau fragile ballotté par la vie
    Dans la tourmente, frêle, se battant sans répit
    Elle lutte pour sa survie, refuse de se noyer
    Je l'appelle Miche
    lle, deux "L" à déployer,


    Pour qu'elle s'envole un jour vers le lointain soleil
    Miroitant des couleurs qu'elle garde comme un trésor
    Enfoui dans un coeur chaud et au doux  goût de miel
    Qu'elle découvre enfin qu'elle peut prendre son essor.


    A toi, Michèle, et merci pour la merveilleuse complicité qui nous unit...




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  • Vous, vous êtes là, derrière le noir des mots

    Vous, qui me découvrez, quand ces mots sont trop chauds

    Vous qui me soutenez, m'étayez, me portez

    Vous, qui lucides et vrais, jamais ne me jugez

    Vous, je vous remercie, en toute simplicité.

    Un regard différent sur cette réalité

    Un sourire qui perle dans une phrase chaleureuse

    Une présence discrète mais comptabilisée

    Oui, je vous dis merci, ... cela me rend heureuse...


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  • Elle, elle chantonne une musique à deux voix
    Elle, elle fait écho en modulant mes pas
    Elle, elle raisonne, elle n'interprète pas
    Elle, dans ses mots, montre qu'elle a foi en moi
    Elle, simplement un blanc seing m'a signé
    Elle se reconnaîtra dans la vraie amitié

    Celle qui nous unit depuis tellement d'années
    Malgré toutes les tempêtes, contre vents et marées
    Dans la souffrance ultime comme dans les petites joies
    Dans les éclats de rire comme dans les moments cois
    Le silence rompu, le téléphone sonne
    Au moment opportun, quand l'autre abandonne...

    Elle, c'est mon Amie et avec un grand "A"
    Elle s'appelle Nathalie, méritante, croyez-moi!


    (Réponse à certain petit commentaire, Nat, rires... )

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  • Lui

    Lui ne m'a pas abandonnée,
    Lui est resté à mes côtés
    Lui, incrédule et impuissant
    Lui lueur dans le noir tremblant
    Lui au plus profond du trou
    Lui dans la lise à genoux
    Lui a glissé sous mon coeur ...

    Son amour, vaincre ma peur
    De n'être qu'un sbire du malheur...

    A P...

    .

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  • Les gouttelettes se forment à la racine de mes cheveux
    Kaléidoscope de mon visage blême à l'infini
    Me voici sur Pluton : c'est la pesanteur des lieux
    L'étau qui se resserre m'étreint même si je le dénie
    Ma poitrine affolée cherche l'air à grandes goulées
    Bien piètre sifflement qui fait que tout bas je gémis
    Pantin désarticulé  dans un ballet comique
    Le masque de la peur joue de toutes ses mimiques

    Et je me gausse aussi (pour Olivier) d'être la plus couarde

    Oui, je le reconnais, j'ai peur de la Camarde...


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  • printemps....

    La bise, gentillement,  a pris un drôle "d'air"
    Mutine, elle roucoule, ronronne et caresse.
    De ce nouvel attribut mon Dieu, qu'elle est fière,
    Elle l'exhibe, le chante, se pavane sans cesse,

    Déployant tout à coup une roue de séduction
    Gorgeant chacun des coeurs de douces sensations
    Elle charrie le pollen qui fait naître l'espoir
    Que les jours à venir soient un ti peu moins noirs.

    La bise a disparu, elle est devenue "bRise"
    Ce zéphyr si léger qui en même temps irise
    Les sentiments humains partis à la dérive
    Qui, soudainement se parent afin que la Vie vive.


    3 commentaires
  • Lou

    Lou, c'est moi, c'est elle, c'est celle
    Qui, dans ma schizophrénie
    Me cajôle, m'ensorcelle
    Me susurre "C'est beau la vie".

    Elle est mon rêve éveillé,
    Ma compagne d'infortune
    Une comète pour m'évader
    Me réfugier sur ma lune.


    Elle est ce que je ne suis pas
    Elle est ce que je voudrais être
    Me protégeant pas à pas
    Lançant filet comme les reîtres.

    Lou c'est mon nom de plume
    Il est si doux à prononcer
    Si léger, sans amertume
    Il me permet de m'envoler.

    Vers un rêve, tellement fou
    Celui d'être reconnue
    Ecrivain, un peu, beaucoup
    Par tous ceux qui m'auront lue.




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  • Ils ont pour nom Zéphyr, Notos, Euros et Borée
    Des quatre coins, ils sont venus souffler
    L'inspiration aux vingt-six "éoliens"
    Qui soudain se sont vus transportés
    Par la vague de leur imagination
    Oui, ils sont devenus magiciens
    Stylo baguette et esprits en fusion
    L'Afrique l'Amérique, l'Asie et l'Europe
    Sur les continents plus aucun n'achoppe!
    Miracle de l'envie de tout dévorer
    Trouver l'oasis pour les âmes assoiffées.

    Un spectacle est... né.


    Borée
    Borée Notos
    Notos
    Euros
    Euros
    Zéphyr
    Zéphyr

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  • Gourmet gourmand, goûte l'instant,

    Il a fondu dans ton regard

    Délice de paillettes éphémères

    Gourmet gourmand, goûte l'instant,

    Tes papilles le gardent en mémoire

    Sucré suave, jamais amer.

    Gourmet gourmand, goûte l'instant,

    Il est passé, brise légère,

    En s'éloignant avec égards.


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  • Avoir la rage de vivre, c'est défier les éléments

    Enée et Hercule sur le Tibre, fleuve charmeur et charmant

    Les émotions qui y migrent sont ballottées par les vents.

     

    Dans la tempête qui se déchaîne, fleuves des pensées qui vous charrient :

    Léthé, apporte moi l'oubli, pour qu'Achéron soit tari

    Et Styx, affluent de la haine, ne puisse jamais être franchi.

     



     


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  •  Tout mais pas  "la différence "


    Comment gérer ce manque de confiance en soi,<o:p></o:p>

    Qui vous conduit à douter à chaque fois<o:p></o:p>

    Que quelqu’un vous regarde et qu’en soi naît l’effroi<o:p></o:p>

    De se voir juger comme un être tellement à part<o:p></o:p>

    Qu’il suscite incompréhension voire mépris amusé<o:p></o:p>

    Tel un objet que l’on se plaît à jauger<o:p></o:p>

    Alors que l’on abhorre  cette mise à l’écart,<o:p></o:p>

    Et que l’on souffre tant que l’on maudit cette loi<o:p></o:p>

    Qui clame que l’on n’a surtout pas le droit <o:p></o:p>

    D’être différent du voisin d’à côté<o:p></o:p>

    Formaté, uniformisé, caricaturé .<o:p></o:p>

    Mais n’est-ce pas justement le « soi ,<o:p></o:p>

    Qui, ne sachant plus où est son « moi »<o:p></o:p>

    Ne s’octroie plus jamais le droit <o:p></o:p>

    De s’épanouir comme il le doit<o:p></o:p>

    Et s’étiole en se lamentant sur le pourquoi<o:p></o:p>

    De ce qu’il vit comme une injustice <o:p></o:p>

    Alors qu’il a tous les atouts en lui<o:p></o:p>

    Pour donner un sens au mot « Vie »<o:p></o:p>

    Et qui passe ainsi à côté sans apprécier le prix<o:p></o:p>

    De ce que la Nature lui a donné <o:p></o:p>

    Mais que cette même Vie s’est parfois chargée de briser .<o:p></o:p>

    Alors le doute persiste, perdure, et toute relation qui naît<o:p></o:p>

    Est source d’incertitude et de peur d’être blessé<o:p></o:p>

    Alors que le cœur lui ne demande qu’à vibrer<o:p></o:p>

    Sorte de flagellation pour mieux exorciser<o:p></o:p>

    Le Mal qui guette et peut vous être fait<o:p></o:p>

    Sorte d’armure dans la fragilité<o:p></o:p>

    De ceux qui ont eu un passé lourd de sens<o:p></o:p>

    Boulet qui pourrait être une chance<o:p></o:p>

    De renaître, mais pour rompre la chaîne<o:p></o:p>

    Il faut d’abord s’aimer soi-même !<o:p></o:p>


    4 commentaires
  • Sur le bateau libre

    larguer la dérive

    Vivre dans le livre

    aux couleurs vives

    et trouver l'esquive

    pour que la vie...vive...

     


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  • Dans la nuit blanche qui devient noire
    Ronronnent moult cauchemars
    Une routine  sans habitude
    Dépourvue de mansuétude.
    Décuplé le pouvoir de pensée
    Qui nous achève, yeux grands ouverts
    Sans espoir de pouvoir panser
    Les plaies béantes d'un coeur désert.
    Asséché par les pluies torrentielles
    Qui un jour l'ont submergé
    Ne laissant que le goût du fiel
    Et l'avenir recroquevillé...


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  •  

    Ce poème a été écrit par mon fils en l'an 2000... Il a été publié dans un recueil... aussi, comme j'ai eu besoin de le relire ce soir, je vous le livre...Ce sont les mots du coeur... 

     

    Petite maman,


    Gardienne de nos vies, enfants de son coeur

    Sa force s'épuise dans toute sa peur

    Qui s'est employée à nous apporter

    Tout ce dont elle a toujours rêvé.

    Notre bonheur, notre sûreté

    La chaleur d'une mère aux aguets

    Donnant l'essence même de son existence

    Pour nous sauver d'une drôle d'enfance.

    La nôtre ou peut-être la sienne

    Méli-mélo et valse de Vienne

    Comme si la beauté de son âme

    Fut prisonnière d'un complot infâme.

    Bébé, enfant et adolescent

    Maintenant adulte, je t'apprends maman

    Te découvre t'observe quand bien même

    Je n'ai jamais su dire "Je t'aime"

    Petite maman qui cache son passé

    Comme si le temps l'avait rattrapé

    "Toc toc" madame vous avez oublié

    Votre belle robe de soirée

    Une belle robe pour une belle maman

    Dont le passé est plus que révolu

    Il est temps d'accepter votre "temps et ramant"

    Dans ce brouillard vous vous êtes assez plue

    Petite histoire de ma petite maman

    Pas si petite finalement

    Bien trop fragile dans ce monde étrange

    Alors du nerf, car les temps changent.

    Je terminerai en lui annonçant la sentence:

    "Messieurs les jurés, accusée, levez-vous

    Quel est votre verdict? Errance ou danse?

    - Non coupable, M. le Juge, un point c'est tout!"

    Voilà une histoire qui s'achève

    Laissant place à un autre rêve

    Celui qu'un jour tu comprennes

    Qu'ici ou ailleurs, maman... Je t'aime... 

     

     

     

    Romain, mon fils.. 

     

     

    PS : je tiens à préciser aux initiés que jamais je n'ai confié mon désarroi à mon fils... Il a tout deviné... Sans paroles... Et les larmes coulent chaque fois que je relis ce témoignage d'un amour sans faille... 


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  • Le bonheur est un état d'esprit.

    Le bonheur est une ligne de vie.

    Tapi dans les recoins de l'âme,

    Il a peur de déranger.

    Il n'aime pas s'afficher,

    Il ne veut pas qu'on le clame

    Du coup il est souvent trop discret. 

    Un millier de gouttelettes

    Qui perle au bord de tes yeux

    Ton regard qui s'illumine

    Ton visage qui s'anime

    Ton coeur qui rythme la fête

    C'est fugace "être heureux"... 

     

     

     

     


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  • D'elle, je vous dirai qu'elle est petite souris
    D'elle, je vous dirai qu'elle ne fait pas de bruit
    D'elle, je vous dirai qu'elle a beaucoup souffert
    D'elle je vous dirai qu'elle n'est pas rancunière
    D'elle je vous dirai sa générosité de cœur
    D'elle, je vous dirai que c'est ma petite sœur.

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  • Ce grand-père là, je l'ai très peu connu
    Ce grand-père là, on parlait à voix basse
    Ce grand-père là, les grands en avaient peur
    Ce grand-père là, il n'était plus le même
    Ce grand-père là, déchiré, déchirant
    Ce grand-père là, la famille en lambeaux
    Ce grand-père là, il est là tout là haut
    Ce grand-père là, un jour il fut aimant
    Ce grand-père là, mais la guerre est passée
    Ce grand-père là, une gueule cassée.
    Ce grand-père là, n'avait rien demandé. 

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  • Le ciel se noie dans son regard

    Bleu de l'âme qui s'y amarre

    La gentillesse comme étendard

    La générosité sans fard.

     

    Il revient de l'autre bout de lui

    Exténué, mais affermi,

    Par la conscience de la Vie

    La vraie, celle qu'il sent palpiter

    Alors que l'autre, il la brûlait

    Présomptueux dans l'insouciance

    Et sans doute même avec défiance. 

     

    Il connaît le prix de l'angoisse

    Véritable fange qui poisse

    Sables mouvants de l'au-delà

    Qui vous avale sans qu'on y croie.

     

    Il connaît le prix du bonheur

    Celui qui fait exploser le coeur

    Quand une épreuve devient joie

    Quand David écrase Goliath...

     

    Il est filleul, je suis marraine,

    Parchemin d'une certaine affection

    Qui nous réunit dans les peines

    Mais aussi dans les douces attentions.

     

    Merci Florent...

     

     

     

     

     

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  • Ô prétentieuse que je suis
    Je défie, je défie ma vie
    Qui saigne, devient écarlate
    Du temps répandu sur les lattes
    D'un plancher au sol mouvant
    Qui se dérobe , devient glissant
    Parfois s'efface, gouffre brûlant
    Et les gouttes du temps qui passe
    Suintent dans mes rides, brûlures tenaces.
    Je cours même à reculons
    Trébuche sans toucher le fond
    Dans une fuite sans fin
    Comme les histoires sans demain...




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