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Par Lou foque le 20 Juin 2010 à 13:38
Écoute mon histoire, si tu l'entends c'est bien, car toute ressemblance peut arriver un jour, même si on t' fait croire qu't'es à l'abri toujours,c'est seul'ment le discours de quelque dialecticien. Écoute mon histoire, banale à crever, crever d'indifférence et sûrement d'impuissance: j'ai rencontré l'amour, j'n'étais pas préservée, il a tout ravagé, sauf des miettes aux vautours. J'avais quel âge déjà? Celui de l'innocence, quand le prince charmant devrait vous réveiller, avec un baiser prude, ceinture de chasteté. Il est des moments forts qui vous pètent à la gueule, il est des moments morts, où putain qu'on est seul! Écoute mon histoire, banale à en crever, c'est celle d'un ami qu'a rencontré l'amour, mais il a oublié qu'on vit en "société", et qu'elle te condamne si tu lui es giaour. Écoute mon histoire banale à en crever, c'est l'histoire d'une fille, femme défigurée, c'est l'histoire d'un garçon, homme éliminé, c'est ton histoire à toi, celle qu' tu veux oublier. Celle qu'on n'veut pas entendre chez les gens bien pensants, celle qui te rend paria aux yeux des braves gens, celle que ne goûte pas la bonne société, celle qui te dit "dalit" sans qu't'aies commis d' délit. Écoute mon histoire banale à en mourir, pour certains de l'ennui, pour d'autres d'empuantir cet air aseptisé qu'on nous fredonne sans cesse, juste pour anesthésier toutes ces putains de plaies... Mais voilà aujourd'hui, j'ai envie de gueuler... Alors, n'écoute plus cette histoire, elle n'est que pure fiction , ce ne sont que paroles d'une mauvaise chanson...
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Par Lou foque le 19 Juin 2010 à 20:32
De lui je vous dirai qu’il aime les enfants
De lui je vous dirai le regard attachant
De lui je vous dirai qu’il donne sans compter
De lui je vous dirai qu’il sait abandonner
<o:p></o:p>
Tous préjugés défiants pour voguer avec ceux
Un peu loufoques c’est vrai, mais qui goûtent au jeu
De la vie en couleurs, celles qui offrent le rêve
Et c’est toi Aurélien qui en fournis la sève .
<o:p></o:p>
Une amitié qui naît de fous rires partagés
De doutes et d’angoisses, de projets délirants
Qui prennent vie soudain, car jamais discordants
Et parsèment de paillettes des yeux émerveillés.
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Par Lou foque le 15 Avril 2010 à 08:06
Elles lèchent, elles caressent, elles nous enveloppent
Elles se tordent de rire, elles se contorsionnent
Elles se fondent dans leurs propres circonvolutions
Elles tournent, virevoltent, elles jouent, elles me dopent,
Kaléidoscope brillant du passé, émotions
Oh, feu de cheminée! Comme je t'affectionne!
Tu réchauffes mon enfance dans cette vieille maison
L'âtre toujours garni, le cantou, les chenêts,
Immuables objets qui viennent me rappeler
Tout ce que j'ai vécu, tous ceux que j'ai aimés
Flammes dévorantes, bûches qui crépitent,
Vous m'emmenez si loin... Hypnose cataleptique...
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Par Lou foque le 19 Mars 2010 à 10:22
Pour vous,
Il était devant moi sur la pelouse humide
Je me suis approchée, me suis mise à genoux
Pour ne pas l'effrayer, il semblait si avide
D'épandre la nouvelle, tambour manitou
Presque sans respirer, je me suis inclinée
Petit phœnix porteur de l'espoir retrouvé
Mon cœur a chaviré devant ce chant si beau
Lumière du printemps dont il est le flambeau.
Petit oiseau farouche mais pas effarouché
A accepté la main, celle que je lui tendais
Pour venir becqueter en signe d'amitié
Quelques miettes d'amour, printemps ressuscité .
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Par Lou foque le 4 Mars 2010 à 08:09
Timidement, à pas de loup
Je me suis approchée de vous
Vous aviez ce regard en coin
Qui nous emmène loin, bien loin.
J'ai chuchoté: "Je suis malade"
Vous m'avez fixée brusquement
Mon cœur a battu la chamade
L'aveu signait votre repliement
Votre voix a surgi de nulle part
Ou sans doute du fond de l'âme
"Et alors? Je deviendrai un phare!
J'éclairerai, serai dictame
De vous je ne vois que le charme
Et rien ne changera mon regard".
Ces mots-là sont entrés en moi
Comme le baume de l'espérance
Celui qui fait que l'on y croit
On l'appelle "la confiance".
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Par Lou foque le 26 Février 2010 à 19:03
Ah! Le traître...
Il devait estimer que tout allait trop bien
Il trouvait fort injuste que je ne paye rien
Des tortures subies ces dernières années
Et jaloux de mon âme, il cherche à se venger.
Alors, il a choisi de se manifester
A travers des symptômes innocents à souhait
Épée de Damoclès pourtant bien avérée
Juste de quoi assombrir un bonheur retrouvé.
Je vais donc revoir toutes les blouses blanches
Les silences étouffés dans les couloirs sans fin
Mon corps aujourd'hui veut prendre sa revanche
Fusillant les espoirs d'un avenir serein...
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Par Lou foque le 19 Février 2010 à 08:35
Un chemin vicinal, puant, nauséabond
Et sous les hautes herbes, des tabous à foison
Marécage dans lequel le cœur s'ankylose
Enlisement fatal quand l'innocence explose.
Une route en lacets pour accéder au col
Précipices glacés, parapets faux-fuyants
Les mensonges jalonnent l'ascension, trait de khôl
Qui marque, indélébile, la côte comme un carcan
L'arrivée au sommet, vertigineuse ivresse
Quand le regard embrasse l'autoroute horizon
Que se déchire enfin le voile qui vous oppresse
Car vous avez gagné ce droit de préemption
Choisir votre destin, toutes ses bifurcations
Rejoindre le soleil sans jouer Phaéton
Simplement pour jouir de ce qui est, sera,
La route de l'avenir, elle, s'ouvre sur nos pas.
Myosotis au printemps, coquelicots en été
Il suffit de semer, au sein des champs de blé
Être fait d'espérance, voire de crédulité
Pour que l'asphalte chante l'amour et l'amitié.
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Par Lou foque le 16 Février 2010 à 10:18
Vivre,
Vivre, c'est se mouvoir
Dans le blanc, gris ou noir
Pour mettre en place les couleurs
Qui donnent un sens au mot bonheur.
Vivre c'est s'émouvoir
De ce mot qui devient fleur
Pistil et corolle ivoire
Sens empreints d'une douce chaleur.
Vivre, c'est se vouloir
Au présent comme au futur
Les yeux tournés vers l'azur
Avec la force d'y croire...
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Par Lou foque le 15 Février 2010 à 13:40
"Départ" :
Des parts, des pans de soi-même
Aux dépens des sentiments
Que l'on laisse, que l'on sème
En espérant que le vent
Qui souffle sur ceux que l'on aime
Charriera les graines d'espoir
Leur permettant d'entrevoir
Cet amour indéfectible
Qui lie les êtres de sang
Fil de vie qui subtilement
Guide nos pas, imperceptible
Dans l'avenir incontinent.
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Par Lou foque le 12 Février 2010 à 22:37
A pas feutrés, à pas de loup
Je vais m'éclipser, sans à coup
La maison pleure le printemps
Le froid s'installe, crocs mordants.Froid de l'hiver qui perdure
Dans les membres endoloris
De ceux qui m'ont donné la vie
Dont l'avenir est insécure.Les paysages sont floutés
Un brouillard soudain s'est formé
Les larmes coulent à en pleurer
C'est jour blanc, je vais m'en aller...
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Par Lou foque le 8 Février 2010 à 20:28
T'as "bouh!"
Tabou
J'ai "boue"
Tabou
T'as "pain"
Tabou
J'ai "faim"
Tabou
Ta main
Tabou
J'ai craint
Tabou
Ma "lice"
Tabou
Mâle et fils
Tabou
ça "lasse"
Tabou
ça la dérange
Tabou
ça la rase casse
Tabou
ça le démange...
TABOU
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Par Lou foque le 2 Février 2010 à 20:59
Ce soir, j'ai envie de l'aimer....
L'aimer? C'est se plonger dans son regard
Au goût du sable, blanc ou noir
Qui ourle un sourire, une ride
Façonné dans la chrysalide
De l'océan rebelle indompté.
C'est se noyer avec délices
Fondu de corps qui entrent en lice
Sans jamais pouvoir démêler
Des liens qui tissent l'éternité.
T'aimer? C'est m'évader au sein de toi
Et te donner plus fort que moi
L'essence d'une âme endolorie
Et qui pourtant vénère la vie.
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Par Lou foque le 31 Janvier 2010 à 15:54
Ivresse de la danse
Tournoiement exalté
Le corps qui entre en transes
Et l'âme libérée
Possession fort exquise
Qui vous donne des ailes
Subtile friandise
Avec un goût de miel.
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Par Lou foque le 27 Janvier 2010 à 11:30
Dis-moi, Monsieur, pourquoi la larme brille
Dis-moi, Monsieur, elle aimante le soleil?
Dis-moi, Monsieur, ces senteurs de vanille
Dis-moi, Monsieur, cette couleur miel...
C'est l'espoir de trouver dans la lumière blanche
Le spectre des couleurs de ton propre arc-en-ciel
Ni ton âme, ni ton cœur ne peuvent être étanches
Et l'eau qui en jaillit la promesse vermeille...
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Par Lou foque le 17 Janvier 2010 à 20:46
Il est souple, nerveux, toujours sur le qui-vive
Se détend violemment mais sans chercher l'esquive
De décharné qu'il fut, il porte les stigmates
Me réapproprier lentement et sans hâte
Ce drôle de squelette qui maintenant est moi.
Il a gardé pourtant toute sa vivacité,
La démarche est coulante et le port altier
Des formes androgynes qui masquent un cœur de femme
Sensible et écorchée, à vif, vrai désarroi
Mais dans laquelle l'espoir vibre comme la flamme
La Vie est tellement belle, quand elle est en émoi...
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Par Lou foque le 12 Janvier 2010 à 11:58
Les ailes déployées, il contemple le soleil
Fragile esquif broyé par les nuits sans sommeil
Il n'a pu décoller, plaqué par un corps lourd
Qui s'est recroqu'villé, pour parer les coups sourds
Insidieux répétés, battements de tambour
Qui font vibrer son être d'une douleur sans nom
Assassines paillettes altérant sa vision
Le soleil est brouillé, ses ailes sont mouillées
De la sueur fiévreuse d'un combat silencieux
Contre la pieuvre hideuse, ennemi mystérieux.
Les jours passent, il se lasse, ses forces s'amenuisent
Paie un tribut très lourd, ce duel l'épuise
S'accroche à ce bonheur qui l'a accompagné
Pour accueillir l'an neuf, avec les êtres aimés.
Il ne serait pas juste, de devoir céder
La colère est dans l'œuf, prête à exploser
Il contemple le soleil, il veut le voir briller
Vertige ascensionnel, encore pouvoir rêver.
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Par Lou foque le 9 Janvier 2010 à 11:59
Si demain... Je suis là, je peux encore dire "demain"
Si demain... Locution banale, assujettie à la pensée
Qu'on peut encore se projeter, que l'Homme brave, inconséquent
Le temps qui passe infiniment, fétu de paille ballotté.
Parfois dire "demain" fait du bien", parfois, on voudrait l'évincer
Parfois, on le souhaite mais l'on se ment.
Vivre se conjugue au présent
Pour savourer l'instant croqué
Car on le sait: il s'est déjà envolé.
Un jour demain n'aura pas lieu
Ne restera que le passé
Que feront vivre les adieux.
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Par Lou foque le 16 Décembre 2009 à 20:37
Dans le ciel plombé volète une merveille
Insouciante œuvre d'art ciselée sans pareil
Pierre précieuse du ciel, à la vie éphémère
Qui en touchant le sol se fracasse en pleurant
Cette vie qui l'anime juste le quart d'un instant
Mais donnant au regard de chaque humble passant
Ce doux pétillement, cette candeur d'enfant
Quand l'hiver s'habillait de la joie du mystère
Soigneusement gardé dans les logis douillets
Un Noël blanc prié, et l'homme rondouillet
Qui au cœur du matin insomniaque comblait
Tous les désirs secrets , les rêves inespérés.
C'est le cœur attendri qu'aujourd'hui je bénis
Les mensonges des grands pour garder la fraîcheur
De mon âme d'enfant qui croyait au bonheur
Et je regrette encore ces heures infinies.
Dans la nuit noire d'encre volètent les flocons
M'emportant avec eux dans l'étrange tourbillon
De la mémoire vive, Ô quel doux cocon...
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Par Lou foque le 6 Décembre 2009 à 19:04
Vous avez déployé vos ailes
M'enveloppant dans la chaleur
D'une protection vraie et fidèle
Au creux de vous je n'ai pas peur...
Je sombre dans la mer de vos yeux
Leur miroir me trouve belle
Et sur la plage de vos lèvres
Se dessine mon sourire heureux
Je suis papillon de sable
Que vous façonnez tendrement,
Vous êtes solide et moi instable
Il suffirait d'un coup de vent...
Pour que s'efface toute trace
Mais je m'accroche à vous pourtant
Je pompe votre nectar gourmand
Votre énergie me rend vorace.
Affamée de découvrir encore
Les trésors enfouis dans votre âme
Nourriture précieuse, vrai sésame
Porte de l'union corps à corps...
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Par Lou foque le 2 Décembre 2009 à 13:25
De vous à tu...
Me permettez-vous, vous amis du net au nombre incertain, de vous tutoyer?
Tutoyer vos pensées, tutoyer vos envies, tutoyer vos désirs...
« Vous », je vous respecte, soyez-en persuadés, quelle que soit la distance, proche par la pensée….
Qu’il soit respectueux ou simple rassembleur, le « Vous » est une approche, timide, peur de l’erreur…
Peur de vous froisser, ou de vous compacter, ou simple garde-fou, pour ne point pénétrer
Dans cette intimité, immixtion malvenue, nous sommes malgré tout juste des inconnus…
Ce « Vous » est non voyeur, il n’amalgame pas, il dresse le rempart, protège l’anonymat.
Et pourtant, les mots tissent une toile couvrante, fabriquant un manteau dans lequel j’ai chaud
Et sous cette couverture, confortable, apaisante, « tu » chuchotes son envie de partager ces mots
De façon plus intime, de façon plus complice, de les heurter parfois, les faire entrer en lice, juste pour le plaisir de croire en l’amitié, virtuelle ou non, « la solidarité »…
Et par les temps qui courent, quand le « tu » semble acquis , si le « vous » ressurgit, c’est la cacophonie… Invasion ennemie, érection de remparts, on se sent transpercé, du sang sur le buvard…
Oui, les mots sont facétieux, légers et aériens, mais ces caméléons sont le reflet de l’âme, de tous nos sentiments, parfois traîtres, parfois charme…
Alors, de « vous » à « tu », je vous souffle tout bas : « Tu » es et « tu » seras l’ami que je tutoie, car j’ai tout simplement, un peu besoin de « toi »…
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