• Écoute mon histoire, si tu l'entends c'est bien, car toute ressemblance peut arriver un jour, même si on t' fait  croire qu't'es à l'abri toujours,c'est seul'ment le discours de quelque dialecticien. Écoute mon histoire, banale à crever, crever d'indifférence et sûrement d'impuissance:  j'ai rencontré l'amour, j'n'étais pas préservée, il a tout ravagé, sauf des miettes aux vautours. J'avais quel âge déjà? Celui de l'innocence, quand le prince charmant devrait vous réveiller, avec un baiser prude, ceinture de chasteté. Il est des moments forts qui vous pètent à la gueule, il est des moments morts, où putain qu'on est seul! Écoute mon histoire, banale à en crever, c'est celle d'un ami qu'a rencontré l'amour, mais il a oublié qu'on vit en "société", et qu'elle te condamne si tu lui es giaour. Écoute mon histoire banale à en crever, c'est l'histoire d'une fille, femme défigurée, c'est l'histoire d'un garçon, homme éliminé, c'est ton histoire à toi, celle qu' tu veux oublier. Celle qu'on n'veut pas entendre chez les gens bien pensants, celle qui te rend paria aux yeux des braves gens, celle que ne goûte pas la bonne société, celle qui te dit "dalit" sans qu't'aies commis d' délit. Écoute mon histoire banale à en mourir, pour certains de l'ennui, pour d'autres d'empuantir cet air aseptisé qu'on nous fredonne sans cesse, juste pour anesthésier  toutes ces putains de plaies... Mais voilà aujourd'hui, j'ai envie de gueuler... Alors, n'écoute plus cette histoire, elle n'est que pure fiction , ce ne sont que paroles d'une mauvaise chanson...
     


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  •  

    De lui je vous dirai qu’il aime les enfants

    De lui je vous dirai le regard attachant

    De lui je vous dirai qu’il donne sans compter

    De lui je vous dirai qu’il sait abandonner

     <o:p></o:p>

    Tous préjugés défiants pour voguer avec ceux

    Un peu loufoques c’est vrai, mais qui goûtent au jeu

    De la vie en couleurs, celles qui offrent le rêve

    Et c’est toi Aurélien qui en fournis la sève .

     <o:p></o:p>

    Une amitié qui naît de fous rires partagés

    De doutes et d’angoisses, de projets délirants

    Qui prennent vie soudain, car jamais discordants

    Et parsèment de paillettes des yeux émerveillés.


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  • Elles lèchent, elles caressent, elles nous enveloppent

    Elles se tordent de rire, elles se contorsionnent

    Elles se fondent dans leurs propres circonvolutions

    Elles tournent, virevoltent, elles jouent, elles me dopent,

    Kaléidoscope brillant du passé, émotions

    Oh, feu de cheminée! Comme je t'affectionne!

    Tu réchauffes mon enfance dans cette vieille maison

    L'âtre toujours garni, le cantou, les chenêts,

    Immuables objets qui viennent me rappeler

    Tout ce que j'ai vécu, tous ceux que j'ai aimés

    Flammes dévorantes, bûches qui crépitent,

    Vous m'emmenez si loin... Hypnose cataleptique...


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  • P.V

    Pour vous,


    Il était devant moi sur la pelouse humide
    Je me suis approchée, me suis mise à genoux
    Pour ne pas l'effrayer, il semblait si avide
    D'épandre la nouvelle, tambour manitou
    Presque sans respirer, je me suis inclinée
    Petit phœnix porteur de l'espoir retrouvé
    Mon cœur a chaviré devant ce chant si beau
    Lumière du printemps dont il est le flambeau.
    Petit oiseau farouche mais pas effarouché
    A accepté la main, celle que je lui tendais
    Pour venir becqueter en signe d'amitié
    Quelques miettes d'amour, printemps ressuscité .


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  • Timidement, à pas de loup
    Je me suis approchée de vous
    Vous aviez ce regard en coin
    Qui nous emmène loin, bien loin.
    J'ai chuchoté: "Je suis malade"
    Vous m'avez fixée brusquement
    Mon cœur a battu la chamade
    L'aveu signait votre repliement
    Votre voix a surgi de nulle part
    Ou sans doute du fond de l'âme
    "Et alors? Je deviendrai un phare!
    J'éclairerai, serai dictame
    De vous je ne vois que le charme
    Et rien ne changera mon regard".
    Ces mots-là sont entrés en moi
    Comme le baume de l'espérance
    Celui qui fait que l'on y croit
    On l'appelle "la confiance".


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  • Ah! Le traître...
    Il devait estimer que tout allait trop bien
    Il trouvait fort injuste que je ne paye rien
    Des tortures subies ces dernières années
    Et jaloux de mon âme, il cherche à se venger.

    Alors, il a choisi de se manifester
    A travers des symptômes innocents à souhait
    Épée de Damoclès pourtant bien avérée
    Juste de quoi assombrir un bonheur retrouvé.

    Je vais donc revoir toutes les blouses blanches
    Les silences étouffés dans les couloirs sans fin
    Mon corps aujourd'hui veut prendre sa revanche
    Fusillant les espoirs d'un avenir serein...


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  • Un chemin vicinal, puant, nauséabond
    Et sous les hautes herbes, des tabous à foison
    Marécage dans lequel le cœur s'ankylose
    Enlisement fatal quand l'innocence explose.

    Une route en lacets pour accéder au col
    Précipices glacés, parapets faux-fuyants
    Les mensonges jalonnent l'ascension, trait de khôl
    Qui marque, indélébile, la côte comme un carcan

    L'arrivée au sommet, vertigineuse ivresse
    Quand le regard embrasse l'autoroute horizon
    Que se déchire enfin le voile qui vous oppresse
    Car vous avez gagné ce droit de préemption

    Choisir votre destin, toutes ses bifurcations
    Rejoindre le soleil sans jouer Phaéton
    Simplement pour jouir de ce qui est, sera,
    La route de l'avenir, elle, s'ouvre sur nos pas.

    Myosotis au printemps, coquelicots en été
    Il suffit de semer, au sein des champs de blé
    Être fait d'espérance, voire de crédulité
    Pour que l'asphalte chante l'amour et l'amitié.


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  • Vivre,

    Vivre, c'est se mouvoir
    Dans le blanc, gris ou noir
    Pour mettre en place les couleurs
    Qui donnent un sens au mot bonheur.

    Vivre c'est s'émouvoir
    De ce mot qui devient fleur
    Pistil et corolle ivoire
    Sens empreints d'une douce chaleur.

    Vivre, c'est se vouloir
    Au présent comme au futur
    Les yeux tournés vers l'azur
    Avec la force d'y croire...


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  • "Départ" :


    Des parts, des pans de soi-même
    Aux dépens des sentiments
    Que l'on laisse, que l'on sème
    En espérant que le vent
    Qui souffle sur ceux que l'on aime
    Charriera les graines d'espoir
    Leur permettant d'entrevoir
    Cet amour indéfectible
    Qui lie les êtres de sang
    Fil de vie qui subtilement
    Guide nos pas, imperceptible
    Dans l'avenir incontinent.


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  • A pas feutrés, à pas de loup
    Je vais m'éclipser, sans à coup
    La maison pleure le printemps
    Le froid s'installe, crocs mordants.

    Froid de l'hiver qui perdure
    Dans les membres endoloris
    De ceux qui m'ont donné la vie
    Dont l'avenir est insécure.
     
    Les paysages sont floutés
    Un brouillard soudain s'est formé
    Les larmes coulent à en pleurer
    C'est jour blanc, je vais m'en aller...

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  • T'as "bouh!"
    Tabou
    J'ai "boue"
    Tabou
    T'as "pain"
    Tabou
    J'ai "faim"
    Tabou
    Ta main
    Tabou
    J'ai craint
    Tabou
    Ma "lice"
    Tabou
    Mâle et fils
    Tabou
    ça "lasse"
    Tabou
    ça la dérange
    Tabou
    ça la rase casse
    Tabou
    ça le démange...
    TABOU


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  • Ce soir, j'ai envie de l'aimer....
    L'aimer? C'est se plonger dans son regard
    Au goût du sable, blanc ou noir
    Qui ourle un sourire, une ride
    Façonné dans la chrysalide
    De l'océan rebelle indompté.
    C'est se noyer avec délices
    Fondu de corps qui entrent en lice
    Sans jamais pouvoir démêler
    Des liens qui tissent l'éternité.
    T'aimer? C'est m'évader au sein de toi
    Et te donner plus fort que moi
    L'essence d'une âme endolorie
    Et qui pourtant vénère la vie.


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  • Ivresse de la danse
    Tournoiement exalté
    Le corps qui entre en transes
    Et l'âme libérée
    Possession fort exquise
    Qui vous donne des ailes
    Subtile friandise
    Avec un goût de miel.


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  • Dis-moi, Monsieur, pourquoi la larme brille
    Dis-moi, Monsieur, elle aimante le soleil?
    Dis-moi, Monsieur, ces senteurs de vanille
    Dis-moi, Monsieur, cette couleur miel...

    C'est l'espoir de trouver dans la lumière blanche
    Le spectre des couleurs de ton propre arc-en-ciel
    Ni ton âme, ni ton cœur ne peuvent être étanches
    Et l'eau qui en jaillit la promesse vermeille...


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  • Il est souple, nerveux, toujours sur le qui-vive
    Se détend violemment mais sans chercher l'esquive
    De décharné qu'il fut, il porte les stigmates
    Me réapproprier lentement et sans hâte
    Ce drôle de squelette qui maintenant est moi.
    Il a gardé pourtant toute sa vivacité,
    La démarche est coulante et le port altier
    Des formes androgynes qui masquent un cœur de femme
    Sensible et écorchée, à vif, vrai désarroi
    Mais dans laquelle l'espoir vibre comme la flamme
    La Vie est tellement belle, quand elle est en émoi...


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  • Les ailes déployées, il contemple le soleil
    Fragile esquif broyé par les nuits sans sommeil
    Il n'a pu décoller, plaqué par un corps lourd
    Qui s'est recroqu'villé, pour parer les coups sourds
    Insidieux répétés, battements de tambour
    Qui font vibrer son être d'une douleur sans nom
    Assassines paillettes altérant sa vision
    Le soleil est brouillé, ses ailes sont mouillées
    De la sueur fiévreuse d'un combat silencieux
    Contre la pieuvre hideuse, ennemi mystérieux.
    Les jours passent, il se lasse, ses forces s'amenuisent
    Paie un tribut très lourd, ce duel l'épuise
    S'accroche à ce bonheur qui l'a accompagné
    Pour accueillir l'an neuf, avec les êtres aimés.
    Il ne serait pas juste, de devoir céder
    La colère est dans l'œuf, prête à exploser
    Il contemple le soleil, il veut le voir briller
    Vertige ascensionnel, encore pouvoir rêver.


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  • Si demain... Je suis là, je peux encore dire "demain"
    Si demain... Locution banale, assujettie à la pensée
    Qu'on peut encore se projeter, que l'Homme brave, inconséquent
    Le temps qui passe infiniment, fétu de paille ballotté.
    Parfois dire "demain" fait du bien", parfois, on voudrait l'évincer
    Parfois, on le souhaite mais l'on se ment.
    Vivre se conjugue au présent
    Pour savourer l'instant croqué
    Car on le sait: il s'est déjà envolé.
    Un jour demain n'aura pas lieu
    Ne restera que le passé
    Que feront vivre les adieux.


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  • Dans le ciel plombé volète une merveille
    Insouciante œuvre d'art ciselée sans pareil
    Pierre précieuse du ciel, à la vie éphémère
    Qui en touchant le sol se fracasse en pleurant
    Cette vie qui l'anime juste  le quart d'un instant
    Mais donnant au regard de chaque humble passant
    Ce doux pétillement, cette candeur d'enfant
    Quand l'hiver s'habillait de la joie du mystère
    Soigneusement gardé dans les logis douillets
    Un Noël blanc prié, et l'homme rondouillet
    Qui au cœur du matin insomniaque comblait
    Tous les désirs secrets , les rêves inespérés.
    C'est le cœur attendri qu'aujourd'hui je bénis
    Les mensonges des grands pour garder la fraîcheur
    De mon âme d'enfant qui croyait au bonheur
    Et je regrette encore ces heures infinies.
    Dans la nuit noire d'encre volètent les flocons
    M'emportant avec eux dans l'étrange tourbillon
    De la mémoire vive, Ô quel doux  cocon...


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  • Vous avez déployé vos ailes
    M'enveloppant dans la chaleur
    D'une protection vraie et fidèle
    Au creux de vous je n'ai pas peur...

    Je sombre dans la mer de vos yeux
    Leur miroir me trouve belle
    Et sur la plage de vos lèvres
    Se dessine mon sourire heureux

    Je suis papillon de sable
    Que vous façonnez tendrement,
    Vous êtes solide et moi instable
    Il suffirait d'un coup de vent...

    Pour que s'efface toute trace
    Mais je m'accroche à vous pourtant
    Je pompe votre nectar gourmand
    Votre énergie me rend vorace.

    Affamée de découvrir encore
    Les trésors enfouis dans votre âme
    Nourriture précieuse, vrai sésame
    Porte de l'union corps à corps...


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  • De vous à tu...

    Me permettez-vous, vous amis du net au nombre incertain, de vous tutoyer?

    Tutoyer vos pensées, tutoyer vos envies, tutoyer vos désirs...

    « Vous », je vous respecte, soyez-en persuadés, quelle que soit la distance, proche par la pensée….

    Qu’il soit respectueux ou simple rassembleur, le « Vous » est une approche, timide, peur de l’erreur…

    Peur de vous froisser, ou de vous compacter, ou simple garde-fou, pour ne point pénétrer

    Dans cette intimité, immixtion malvenue, nous sommes malgré tout juste des inconnus…

    Ce « Vous » est non voyeur, il n’amalgame pas, il dresse le rempart, protège l’anonymat.

    Et pourtant, les mots tissent une toile couvrante, fabriquant un manteau dans lequel j’ai chaud

    Et sous cette couverture, confortable, apaisante, « tu » chuchotes son envie de partager ces mots

    De façon plus intime, de façon plus complice, de les heurter parfois, les faire entrer en lice, juste pour le plaisir de croire en l’amitié, virtuelle ou non, « la solidarité »…

    Et par les temps qui courent, quand le « tu » semble acquis , si le « vous » ressurgit, c’est la cacophonie… Invasion ennemie, érection de remparts, on se sent transpercé, du sang sur le buvard…

    Oui, les mots sont facétieux, légers et aériens, mais ces caméléons sont le reflet de l’âme, de tous nos sentiments, parfois traîtres, parfois charme…

    Alors, de « vous » à « tu », je vous souffle tout bas : « Tu » es et « tu » seras l’ami que je tutoie, car j’ai tout simplement, un peu besoin de « toi »…

     

     

     



     


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