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Par Lou foque le 28 Novembre 2009 à 10:59
Certains passages dans la rivière
Avaient été colonisés
Par une unique bactérie
Il aurait fallu traverser à gué.
Inconcevable pour le ru
Qui se gonfla lors d’une crue
Il se voulait fort et fier
Orgueil qui fit mal que pis.
Et quand il rejoignit le fleuveDe la vie turbulente menée
Il resta des séquelles honteuses
Indélébiles à en crever.
Il est aujourd’hui dans mon cœur
Près de l’embouchure, de la mer
Qui noie les chagrins, les rancœurs
Et le salé n’est pas amer…
Petite chose dans mon âme
Empreinte d’un passé révolu
Ce petit ru reste la flamme
Du prince à jamais perdu…
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Par Lou foque le 27 Novembre 2009 à 06:49
Le petit ru de mon enfance
Se promène avec insouciance
Il rit, il court, il saute, il chante
Et le soleil fait miroiter
Sa transparence, sa pureté.
L'effronté aime éclabousser
Les grosses pierres bien calées
Qui lui jalonnent un parcours
Afin qu'il accède au long cours.
Candide, il suit donc le chemin
Route bucolique, flânerie charmante
Les soucis y soignent les chagrins
Semés par le vent jardinier.
C'est dans ce climat serein
Que le ru de mon enfance
Aborda l'adolescence
En se jetant dans la rivière
Auquel il signa un blanc-seing
Pour qu'elle l'emmène ailleurs
Ce fut sa plus grande erreur.
A suivre...
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Par Lou foque le 26 Novembre 2009 à 21:11
Blanche et noire est la pie
Qui vole et a dans son nid
Six mots, vous avez compris?
"Je vous aime, des mots bénis"...
Pianissimo, la mélodie
Piû forte certains couplets
Staccato les mots choisis
Vibrato cette amitié.
Meno forte la rancœur
Morendo cette colère
Union des mots dans un chœur
Ainsi naissent les prime-vers...
Oui, le printemps sera là
L'hiver cèdera le pas
L'âme reprendra ses droits
Et l'oiseau s'envolera...
Aérien, même si fragile
Dans le ciel dessinera
Circonvolutions subtiles
Que seul l'initié verra...
A vous, les joueurs de mots, les flûtiaux dont la mélodie charme mes oreilles qui du coup sourient...
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Par Lou foque le 25 Novembre 2009 à 18:23
Sur les murs lisses de l'hôpital, on devine des traces noires
Mascara de la souffrance. Les notes s'y sont écrasées
Importunes, elles ont glissé, le long des parois étanches
Cris en croches ou triolets, de silences en rondes blanches
Cacophonie étouffée, celle qu'on nomme désespoir.
Tous les sons sont calfeutrés, j'aperçois une demi-pause
Qui sans doute a ricoché, elle gît, aphasique, morose
Je m'approche à pas de loup, m'agenouille auprès d'elle
Son silence m'interpelle, mais je respire son courroux
Et voilà que tout à coup, je me dis "Il faut que j'ose!"
Dans le couloir froid et triste, je me mets à fredonner
Je deviens le clown artiste, celui qui vient recolorer
Les odeurs aseptisées, métamorphose en senteurs
Celles qui vous font vous évader, vous mettent en apesanteur.
Je chante le vent dans mes cheveux, les embruns sur mon visage
Je chante les rivages heureux, et mes courses sur la plage
Hermès me prête ses ailes ; je transporte un message
Il m'est cher et précieux : un simple rayon de... soleil....
Lou
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Par Lou foque le 24 Novembre 2009 à 20:45
Pourfendre d'un coup d'aile les nuages
Déchiqueter un ciel plombé
Pour entamer le grand voyage
Quête du Graal ensoleillé
Mais si les ailes sont de cire
Sceau de ce passé cacheté
Soudainement elles se déchirent
Larmes rouges, Icare éploré.
Et on se met à tournoyer
Vertigineuse est la chute
Brûlures intenses à en crever
Inégale devient la lutte.
On croyait toucher le soleil
Ébloui par l'inaccessible
L'orgueilleux convoitait le ciel
Il se pavanait, l'invincible.
Or le "in" a pesé trop lourd
Le casuiste a tranché pour lui
Faisant fi des grands discours
Il a condamné le maudit.
Mais ceci n'est qu'une fable
A la morale insupportable
Cessez donc de me lire...
Apposez votre cachet... de cire....
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Par Lou foque le 13 Novembre 2009 à 07:01
Cette fois, c'est à Amiens, dans le nord de la France
On the road again, nous nous sommes retrouvés
La porte grande ouverte, nous avons fait bombance
Notre hôte généreux n'avait rien oublié!
Fous rires contagieux entre "chcopain, chcopine"
Echanges philosophes, discussions libertines
Panel de sensations, canal et cathédrale
Dans les hortillonnages ou au faîte du clocher
Cette rencontre-là reste dans les annales
Les photos en témoignent, visages épuisés!
Mais qui rayonnent encore de ces riens partagés
L'album s'est ouvert, on va le compléter...
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Par Lou foque le 12 Novembre 2009 à 18:28
Deux jours simples, de vraies vacances,
Une bouffée d'air, juste en France
Un petit coin de Normandie,
Non de Bretagne, jalousie
Classé dans le plus grand des patrimoines
Une baie où vécurent des moines
Quelques amis, éclats de rire
Des ti punch, des souvenirs
Une bande de motards en délire
Une amitié au sens vrai
Même la nuit (!) paix ébranlée
Chacun égal à lui-même
La moto nous a fait vibrer
L'affection naît comme un poème
Celui qui rime sans s'efforcer...
Un lien se tisse, fil solide
On va enfin se retrouver
Le hareng sera notre égide!
Etre tous ensemble, simplicité...
Encore et encore partager...
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Par Lou foque le 7 Novembre 2009 à 17:54
La nuit tombe sur la semaine
Les jours se sont écoulés
J'ai retrouvé non sans peine
Le chemin des écoliers.
Mes pirates m'attendaient
A l'abordage se sont lancés
Prêts à voler, piller, sabrer
Mes réserves de volonté.
Il en faut de l'enthousiasme,
De l'énergie, de la passion
Pour satisfaire ces polissons
Et je le dis sans sarcasmes
Mon métier est une vocation...
Que ceux qui le honnissent sans cesse
Viennent un jour sur mon bateau
Quand la houle, avec rudesse
Le ballotte sur les flots.
C'est pourtant avec tendresse
Que je viens poser ces mots
Sur des pirates au coeur gros
Qui ont vaincu ma forteresse...
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Par Lou foque le 17 Septembre 2009 à 19:29
Dans la grisaille de l'automne, cette journée-là tu as surgi
Un soleil sur la toile morne, vrai fantôme de cette autre vie
Où je baignais dans un cocon, celui du monde de l'illusion.
Ce que j'ai vécu avec toi, je ne peux que le dire tout bas
Crainte des interdits, des tabous, mais toi tu m'as dit "On s'en fout!"
Ton regard m'a enveloppée, écrin d'un cœur sans foi ni loi.
Ce jour-là je t'ai retrouvé, les années s'étaient effacées
Le soleil était revenu, dans les yeux d'un passé révolu,
Tous les gris se sont estompés dans la chaleur de l'amitié.
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Par Lou foque le 14 Septembre 2009 à 08:12
Quiétude de la mer suspendue à l'orage
Qui noircit l'horizon en fronçant les sourcils
Les bateaux eux s'agitent comme des coquillages
Mâts tintinnabulant dérisoires et futiles
Le port retient son souffle, figé dans cet instant
Où tout va basculer, caprice de la tempête
Quand mon cœur soudain bat la chamade, en fête,
Tiraillé par la peur et l'émerveillement.
Oui, j'aime l'expression de la nature furieuse
Qui rappelle aux hommes leur vile condition
Monstres de vanité irritant l'harmonieux
Équilibre du Monde au nom de l'Ambition...
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Par Lou foque le 8 Septembre 2009 à 08:00
Double avis...Le premier? J'ai ouvert un blog sur netlog, sur lequel je peux tchater... Si l'envie vous en prend... Suivez-moi : je vais laisser le lien...
http://fr.netlog.com/jade_fournier
Deuxième avis... Eh, bien ils s'adressent aux "esprits mal tournés".... Une blague potache... Mais qui m'a plu... Bonne journée...
Le Petit Ecolier > Le petit Thomas demande à sa maîtresse s'il peut lui parler après le cours. Elle accepte. La maîtresse : Alors, que veux-tu me dire, Thomas ? Thomas : Je pense être trop intelligent pour rester dans cette classe, je m'embête ! Je voudrais passer directement au Lycée. Sur ce, le directeur informé, demande à Thomas s'il veut bien passer des tests. Thomas accepte sans hésiter et le directeur commence le test: Le Directeur : Voyons voir Thomas, 3 x 4
Thomas : Douze !
Le Directeur : Et 6 x 6
Thomas : Trente six, Monsieur le Directeur.
Le Directeur : Capitale du Japon ?
Thomas : Tokyo.
Le test continue pendant une demi-heure, Thomas ne fait aucune erreur !
A la fin du test, le directeur est satisfait mais, la prof demande si elle peut à son tour lui poser des questions.
Tous deux acceptent, et la prof commence:
La Maîtresse : Bon Thomas ! La vache, elle en a 4 et mo i j'en ai 2, qu'est ce que c'est ?
Thomas : Les jambes, Madame.
La Maîtresse : Correct. Qu'est-ce qu'on trouve dans tes pantalons et pas dans les miens ?
Le Directeur s'étonne de la question...
Thomas : Des poches, Madame.
La Maîtresse : Bien, Thomas. Qu'est-ce que les hommes et les femmes ont en plein milieu et qui est en double ?
Le directeur se prépare à intervenir lorsque Thomas répond.
Thomas : Les deux « M », Madame.
La Maîtresse : Où est-ce que les femmes ont les poils les plus frisés ?
Thomas : En Afrique Madame, répond le gamin sans hésiter.
La Maîtresse : Qu'est-ce qui est mou mais qui, aux mains d'une femme, devient dur ?
Le Directeur ouvre grands les yeux mais Thomas répond :
Thomas : Le vernis à ongles, Madame.
La Maîtresse : Qu'est-ce que les hommes et nous les femmes, nous avons au milieu des jambes ?
Thomas : Les genoux !
La Maîtresse : Bien. Et qu'est-ce qu'une femme mariée a de plus large qu'une femme célibataire ?
Le Directeur n'en croit pas ses oreilles !
Thomas : Le lit, Madame.
La Maîtresse : Quelle est la partie de mon corps qui est souvent la plus humide ?
Thomas : Votre langue, Madame.
La Maîtresse : Quel mot commençant par la lettre « c » désigne quelque chose qui peut être humide ou sec et que les hommes aiment regarder ?
Thomas : Le ciel ! Affirme Thomas.
Le Directeur soufflant, transpirant comme un sauvage, décide d'arrêter le test et s'exclame : Ce n'est pas au lycée que je vais t'envoyer mais directement à l'université ! Même moi, je l'aurais complètement raté ce test...
Morale de l'histoire : > C'est avec l'âge que l'on devient PERVERS !
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Par Lou foque le 30 Août 2009 à 10:15
La rentrée n'a jamais été aussi proche
Il va falloir que je m'accroche...
Une kyrielle de projets en poche
Ca se bouscule, mille anicroches...
Revoir sa manière d'enseigner
Et balayer devant sa porte
Pour dépoussiérer la cohorte
Des savoirs à faire passer.
Ce jour, j'a vu un reportage
Sur une école américaine
Dont le credo est "fais c'que t'aimes"
C'est à dire apprendre comme un voyage...
Voyage sur l'océan de la connaissance
Avec écueils et récifs
Sans jamais oublier son enfance
Pour être fier, se dire "je kiffe"...
Je "kiffe" la grammaire et les sciences
La géo, les maths et l'histoire
Une balade en toute conscience
De mes droits et de mes devoirs
De mon rôle dans l'avenir
Que je forge pour la liberté
Celle de pouvoir interagir
Tout simplement "parce que je sais"...
Voilà le rôle de l'enseignante
Qui cent fois remet son ouvrage
Pour que verdissent les pâturages
Et se parent de couleurs chatoyantes...
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Par Lou foque le 15 Août 2009 à 11:00
C'est un organe complexe fragile comme du verre
Mon coeur est en morceaux éparpillés ailleurs
Prisme de ma vie reflétant l'univers
Dans lequel j'ai vécu des moments de bonheur.
J'ai laissé une parcelle palpitante en Corrèze
Une autre gonflée d'amour dans la région de Blois
Une vie qui se déroule comme sur autant de laizes
Que l'on déchire au gré des moments où l'on ploie.
Ce sont les habitudes qui revenant de droit
Me rassurent, me permettent de panser toutes ces plaies
Echancrures des départs, séparations forcées...
Elle est venue me voir pendant deux ou trois jours
Je ne l'avais pas vue depuis plus d'une année
Nous nous sommes retrouvées, mais sur un temps si court
Que j'ai même l'impression de l'avoir rêvée.
Le destin si étrange aujourd'hui a tranché
Nous ne nous verrons plus avec cette insouciance
Que nous avions encore il n'y a pas si longtemps
Intraitable destin qui détruit les alliances
D'une amitié construite il y a vingt-cinq ans.
Mais le coeur s'adapte aux fantaisies de l'âme
Donc point n'est le propos d'y ajouter un blâme
Et aujourd'hui je suis dans cette région de Blois
En pensée avec ceux de mon sang, de ma chair
Pour souhaiter un beau et tendre anniversaire
A mon fils, mon lion, en ce jour le Roi....
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Par Lou foque le 21 Juillet 2009 à 20:38
La Besse, mon village peuplé d'ombres
Où derrière les volets clos
Celles-ci chuchotent à la ronde
L'histoire d'un petit hameau
Humble, terrien, sincère, sans fard
Mais riche de tant d'anecdotes
Mon enfance y a sa part
Son air est un antidote
Qui un jour m'a ranimée
Marionnette désarticulée...
Petit village, pierres séculaires
Refuge pour moi salutaire
Microcosme où je revis
Espoir d'une renaissance bonheur.
Petite marraine est partie
Petit papa a repris
Pour préserver ces doux moments
Où l'insouciance défie le temps.
Belle, Judith, Bastien, Sarah
Vous êtes loin mais toujours là
Et dans la confection des tourtous
Petite maman c'est si doux
De se fondre dans ce cocon
Où la vie est sans façons...
Petit village de mon enfance
Tu es mon ancrage, ma chance
De survivre au quotidien
Sans toi, je ne serais rien...
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Par Lou foque le 28 Juin 2009 à 09:25
Les notes de cristal s'égrènent comme des arpèges
Elles résonnent si claires, elles sont là, elles allègent
Cet enchevêtrement, complexe et entêtant
De tous ces sentiments tissés étroitement...
Colère, fatigue, révolte, joie comme déceptions
S'entremêlent, se nouent, aggravant la tension
D'un coeur déjà trop plein qui déborde soudain
Dans un torrent de larmes qui balaie toutes les armes
Mais le rire salvateur, qu'il soit fou à pleurer
Libère, bouffées d'air goulûment aspirées,
Celles que nous humons souvent avec délices
Après que l'orage est entré en lice
Et que l'arc en ciel renaît...
Bon dimanche estival et ensoleillé..
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Par Lou foque le 17 Juin 2009 à 09:33
Pause...
J'ai goûté au bonheur de ces rares instants
Où le temps éphémère s'arrête, suspendu
A ce ravissement qui tel un élixir
Envahit tout votre être, vous saoûle de plaisir
Récompense suprême, aboutissement, salut,
Oui, croquez le bonheur, dévorez à pleines dents,
Si futiles soient-ils tous ces courts moments
Où l'on se reconnaît, dans le regard des autres
Adultes ou bien enfants, quand on devient l'apôtre
De la foi en la Vie, malgré doutes et soucis...
4 commentaires -
Par Lou foque le 14 Juin 2009 à 18:48
Une année qui s’achève, comme d’autres années
Mes zèbres éoliens, cette fois vont s’échapper
Emportés par Eole, ils vont caracoler
Vers d’autres horizons, gagner la liberté.
La liberté d’apprendre, celle de s’affirmer
Grâce aux savoirs acquis, à leur curiosité
De découvrir le Monde, et de participer
Chacun à son échelle à la communauté.
Ils s’appellent Dylan, Tristan ou bien Margaux
Marine et Chloé, Valentine, Gwénaël,
Louise, Justine, Cindy, Johanna et Léo
Clémence, Paul et Lucas, Camille et Maëlle
Albert et Grégory, Noémie et Lilou
Et encore Simon, Solène et Hugo.
A tous je dis « Merci », ils m’ont tant aidée
Ils ont tous adhéré, ils ont tout aimé
Foisonnement d’idées, enthousiasme avéré
Dans la savane d’Eole, nous nous sommes retrouvés.
L’aventure se termine, mais ils ont dans les yeux
Les paillettes souvenirs de ces moments heureux
C’est le plus beau cadeau qu’ils puissent jamais offrir
A celle qui fait des rimes pour garder le sourire…
3 commentaires -
Par Lou foque le 12 Juin 2009 à 07:52
La moiteur de la nuit, juste un quart de lune
Qui m'emporte bien loin, dans un endroit au chaud
Où pourrait s'envoler le poids de tous les maux
Qui m'ont brisé les ailes, pathétique fardeau...
Dans l'obscurité, j'écris au clair de ma plume,
Lueur frémissante de la vie qui bouillonne
Dans un cerveau trop plein et qui souvent résonne
D'images contradictoires de sensations "errones"
Mais qui joue sa survie, demain pour aujourd'hui...
2 commentaires -
Par Lou foque le 21 Mai 2009 à 07:57
Il est souple et nerveux, toujours sur le qui vive
Se détend violemment mais sans chercher l'esquive
Si décharné qu'il fut, il porte des stigmates
Que curieuse je contemple, faisant courir mes doigts
Me réapproprier doucement et sans hâte
Ce drôle de squelette qui maintenant est moi.
Il a gardé pourtant toute sa vivacité
La démarche est coulante et le port altier
Des formes androgynes qui cachent un coeur de femme
Sensible et écorchée, parfois désespérée
Mais pour laquelle l'espoir brille comme la flamme
Qui nourrit chaque jour ce corps tant détesté.
2 commentaires -
Par Lou foque le 27 Avril 2009 à 08:09
"Si tu ouvres mon coeur, tu y trouveras deux roses
L'une qui souffre, l'autre qui chante."
La première est en cage et a l'humeur morose
La seconde s'évade en haut d'un promontoire
Qui domine la mer sereine et souriante,
Horizon imprenable synonyme d'espoir.
C'est une rose rouge miroitante de rosée
La première, toute noire, désespoir avéré
Vulgairement hybride, Camarde emprisonnée
La rose rouge, elle, sauvage a poussé
Telle le coquelicot, tout près d'un grand fossé...
Implacable duel, car le gant ont jeté
Ces deux roses s'affrontent, qui va donc l'emporter?
1 commentaire
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