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Par Lou foque le 8 Juillet 2008 à 07:59L'air de rien, on le fredonne
Quand les alarmes carillonnent
Il nous trotte dans le crâne
Exorcisant ce qui nous damne.
L'air de rien, il vous protège
Des émotions qui vous piègent
Vous donnant parfois grise mine
Quand mine de rien, celles-ci vous minent.
Cet air de rien, mine de rien
Permet de suivre le chemin
En gardant le même sourire
Dans les ornières qu'on attire.
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Par Lou foque le 25 Juin 2008 à 18:59Au coeur de la tempête de sable
Simoun qui rugit comme un diable,
L'iinsigne instit' se frotte les yeux
Aveuglée : le désert est feu.
Elle distingue au loin l'oasis
A laquelle s'abreuvent des zèbres
Mirage du soleil au beau fixe
Qui l'extirpe de ses ténèbres.
Portée par le vent de l'espoir
Elle s'approche sans trop y croire
Pour se nourrir de la beauté
De ce tableau "Sérénité"
Elle s'y insère à pas feutrés
Telle une lionne aux aguets
Sauf qu'elle n'est pas un prédateur
Elle est en quête de bonheur.
Elle veut seulement apprivoiser
Donner son âme le coeur gai
Pour convaincre ces ingénus
Que la vie vaut d'être vécue...
En dépit de tous les dangers
Qui menacent les plus fragiles
Les plus candides et les plus vrais
Tâche ô combien difficile.
Et le miracle s'est produit
Pas tel qu'elle l'avait prédit
Ce sont les zèbres qui l'ont portée
Vers l'horizon inespéré.
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Par Lou foque le 21 Juin 2008 à 07:51Ils sont nés dans la savane de leurs idées
Ont grandi dans la foison de leurs pensées
Lesquelles il a fallu débroussailler
Pour leur donner la joie d'enfin caracoler
Fougueux, follets, mais attachants à souhait
Vingt-trois zèbres pendant un an ont vibré
Au rythme du rêve qu'ils ont fait leur réalité
Pour l'offrir, magie de l'enfance préservée...
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Par Lou foque le 23 Mai 2008 à 18:19Les enfants d'Afrique...
Ces enfants là ont tous un coeur
Qui bat au rythme de l'horreur
Ces enfants-là sans lendemain
Ont le regard noyé, éteint
C'est la mort qui les étreint
Telle une mère perfide et veule
Qui les résume au mot "faim"
Faisant de la terre leur linceul.
Ces enfants-là ont une histoire
Si brève qu'on a peine à y croire
Ces enfants-là ne sauront pas
Que vivre est aussi une joie.
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Par Lou foque le 24 Avril 2008 à 11:40Les images affleurent
Je suis à fleur de peau
L'apparence qui se meurt
L'avenir en lambeaux.
Dans cette mise à nu
Je suis écorchée vive
Et le fil est ténu
Pour regagner la rive
Mon âme a pris feu
Elle est incandescente
Elle brûle jusqu'à mes yeux
Qui pleurent dans la tourmente
Sans pouvoir juguler
Cet incendie mortel
Mon corps devient plaies
Le traître est infidèle.
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Par Lou foque le 11 Avril 2008 à 10:57
Mes fils
Ces hommes qui se tiennent devant moi
Ces hommes qui rient complices, même cois
Ces hommes dont je suis fière à en crever
Ce sont mes fils : ils viennent mépauler.
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Difficile à imaginer
Que cest moi qui les ai portés
Je suis une plume dans leurs bras
Qui me caressent : lamour est là.
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Amour filial sans condition
Reconnaissance, reddition
Ils mentourent, me protègent
Me détournent du grand piège.
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Je leur dédie ces quelques rimes
Car même au fond de labîme
Ils viennent encore me repêcher
« Maman, tu dois continuer ».
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Par Lou foque le 8 Avril 2008 à 09:45
Absurde Désespérant Stupide Loufoque
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Avec lADSL, le Monde se rétrécit
Devient lilliputien, vous tirez les ficelles...
Si vous êtes inscrit Cliquez sur le bon lien :
Le bug : naviguer sur le net, sans avoir.. internet !
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Par Lou foque le 6 Avril 2008 à 09:23
Bonjour Monsieur Printemps
Vous prenez votre temps
Votre heure sera passée
Si ne vous dépêchez.
Sur votre tapis vert
Voici les primevères
Qui viennent sincliner,
Saluer votre arrivée.
Jonquilles et narcisses
Rentrent aussi en lice
Tambours de couleurs
Messagers du bonheur
De vous apercevoir
Essaimant , nonchalant,
Les graines de la vie
Qui enfin refleurit.
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Par Lou foque le 3 Avril 2008 à 08:25
Courage
« Vous êtes courageuse. ». Trois mots Une coïncidence ? Un électrochoc. Une reconnaissance. Médicale. Dans le déni de soi, et de la perception quont les autres de ce que lon vit, un courant dair frais. Qui embaume. A lintérieur de moi, mon cur se gonfle de reconnaissance envers celui qui vient de les prononcer. Fierté ? Non ; simplement , il sait. Il sait le prix de chaque journée. Il sait le combat « en sous-marin », celui que personne ne voit. Cette lutte-là na pas de visage, pas dodeur ; immatérielle, honteuse et putride.
Ce compliment-là est le plus beau cadeau que lon mait fait depuis des mois. Un petit bout de moi sest réconcilié avec mon image Merci docteur.
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Ceci nest pas un poème : il en a la tessiture, le goût, les senteurs, mais ce nen est pas un Pourtant, il chante en moi, comme un arpège égrené au vent de lenvie dy croire
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Par Lou foque le 1 Avril 2008 à 08:31
Folie
Folie furieuse de la haine
Cette mauvaise herbe que lon sème
Chiendent au plus profond ancré
Dans la peur et la lâcheté
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Folie de la méchanceté
Qui donne aux bêtes le goût du sang
Chasse à courre pour éliminer
Vrai hallali dun cur battant
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Folie dune basse ignorance
Qui engendre lintolérance
Eugénisme dans laveuglement
Qui est donc le plus dément ?
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Si je vis dans un monde à part
Cest peut-être pour me protéger
De ces êtres dont le regard
Ma lacérée à en crever.
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Par Lou foque le 31 Mars 2008 à 08:15"En retard, en retard, j'ai rendez vous quelque part"
Et je pars, en courant dans ce monde dérisoire
Il est l'heure, Monseigneur, quittez votre torpeur
Remuons nous que diable! Faire montre d'ardeur...
Mais il est déjà tard... Et je suis sur le quai... L'horloge est arrêtée... Le silence complet... dans le monde de l'absurde, où est l'éternité?
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Par Lou foque le 29 Mars 2008 à 07:36Merci Monsieur Brassens...
Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façon
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner
Ce n'était rien qu'un peu de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
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Par Lou foque le 28 Mars 2008 à 07:37D'aucuns ont un totem pour les protéger
Le mien est un poulpe bocal dévissé
Au fond de ma tête il est venu pêcher
Sa proie est mon cerveau qu'il a paralysé
Lecteur multimédia de toutes mes pensées
Contre lui je me bats corps et âme acharnés...
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Par Lou foque le 27 Mars 2008 à 08:17D'elle je vous dirai qu'elle a la simplicité du coeur
D'elle je vous dirai qu'elle est comme une grande soeur
D'elle je vous dirai qu'elle respire la chaleur
D'elle je vous dirai qu'elle a cette pudeur
Qui fait que l'on mélange avec plein de couleurs
Cette amitié sincère qui embaume de senteurs...
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Par Lou foque le 25 Mars 2008 à 07:30Monsieur Garnier, toi qui m'as apporté
Le goût de l'interdit, les joies de l'inconnu
Voilà qu'aujourd'hui tu t'es esquivé,
me laissant mon enfance comme trésor mis à nu.
Monsieur Garnier, toi qui m'as fait jouer
Au "trésor caché", à la belote quinchée
Avec ton âme d'enfant, tu as su me donner
Toute ta tendresse, ta générosité.
Monsieur Garnier, un jour, ta mémoire s'est sauvée
Tu ne m'as pas reconnue, tu m'avais oubliée.
Mais dans mon coeur à moi, intacte est l'affection
Qu'il y a quelques années encore nous nous portions.
Monsieur Garnier, tu sais, tu es maintenant loin
Et peut-être c'est mieux, tu vois, je n'en sais rien...
Tu laisses au creux de moi un vide plein de larmes
Tu as été un père, un frère, un copain
Ce soir j'ai trop mal et je te rends mes armes... (2002)
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Par Lou foque le 24 Mars 2008 à 08:05Radicalement libre la ride
Fuite de collagène
Elle devient sans gêne
Je lâche la bride...
Inéluctable, se dit-on
Patte du temps au crayon
Puis à l'encre indélébile
Expérience, sagesse.. futile!
Ride d'expression
Les yeux qui sourient
Toutes les façons
De vivre... la Vie...
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Par Lou foque le 22 Mars 2008 à 07:03Cueille le jour, hume-le, goûte-le
Dans les nimbes de ta nuit, t'as oublié il est précieux,
Un trésor, tiroir à secrets : savoir voir le jour se lever
Bien souvent tu le trouves maussade
Ou simplement beaucoup trop fade
Mais quand le soleil a germé
Tu le dégustes plus que quiconque
Et tu en profites sans honte
Car toi, oui, toi tu connais
Le prix de cette journée sucrée...
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Par Lou foque le 21 Mars 2008 à 08:11Je rebondis dans ma bulle
Les parasites y pullulent
Saignant mon âme de pustules
J'obéis sous la férule
Du poulpe aux cent tentacules
Le treizième travail d'Hercule.
Comment mettre fin à cette emprise
Sur ce corps que je méprise
Et qui du coup entre en crise
Ne me laissant aucune prise
Quand tous les espoirs se brisent
Le désespoir parfois on frise...
On en vient à espérer,
à souhaiter, voire à prier
Que l'on va trouver la paix
Refuge dans l'éternité
Mais l'instant est dépassé
On hurle pour l'exorciser...
En silence, sans déranger...
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Par Lou foque le 19 Mars 2008 à 08:0621 ans déjà,
au coeur de mon moi
Tu frappais "Je suis là,
Je veux que tu me voies!"
Les années ont glissé
Sur le miroir lissé
Tu t'es épanoui
Ouvert à la vie
Un jeune homme aujourd'hui
Prêt à croquer cette vie
Avec tant d'appétit
Mais des doutes aussi.
Je te salue mon fils
Et je te dis merci
De m'avoir comblée
Simplement d'exister.
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Par Lou foque le 15 Mars 2008 à 07:05Chacun de nous a son Everest
Qu'il doit gravir plus ou moins leste
Ou de l'ubac ou de l'adret
Dans tous les cas il faut grimper.
Il serait mieux d'être encordés
Chaussés crampons, armés piolets
Pour éviter de dévisser
En entraînant toute la cordée.
Mais si l'on gagne le sommet
Même si l'air s'est raréfié
On côtoie ce que voient les Dieux
Victoire immense : être heureux...
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