• L'air de rien, on le fredonne
    Quand les alarmes carillonnent
    Il nous trotte dans le crâne
    Exorcisant ce qui nous damne.


    L'air de rien, il vous protège
    Des émotions qui vous piègent
    Vous donnant parfois grise mine
    Quand mine de rien, celles-ci vous minent.


    Cet air de rien, mine de rien
    Permet de suivre le chemin
    En gardant le même sourire
    Dans les ornières qu'on attire.



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  • Au coeur de la tempête de sable
    Simoun qui rugit comme un diable,
    L'iinsigne instit' se frotte les yeux
    Aveuglée : le désert est feu.

    Elle distingue au loin l'oasis
    A laquelle s'abreuvent des zèbres
    Mirage du soleil au beau fixe
    Qui l'extirpe de ses ténèbres.

    Portée par le vent de l'espoir
    Elle s'approche sans trop y croire
    Pour se nourrir de la beauté
    De ce tableau "Sérénité"

    Elle s'y insère à pas feutrés
    Telle une lionne aux aguets
    Sauf qu'elle n'est pas un prédateur
    Elle est en quête de bonheur.

    Elle veut seulement apprivoiser
    Donner son âme le coeur gai
    Pour convaincre ces ingénus
    Que la vie vaut d'être vécue...

    En dépit de tous les dangers
    Qui menacent les plus fragiles
    Les plus candides et les plus vrais
    Tâche ô combien difficile.

    Et le miracle s'est produit
    Pas tel qu'elle l'avait prédit
    Ce sont les zèbres qui l'ont portée
    Vers l'horizon inespéré.

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  • Ils sont nés dans la savane de leurs idées
    Ont grandi dans la foison de leurs pensées
    Lesquelles il a fallu débroussailler
    Pour leur donner la joie d'enfin caracoler
    Fougueux, follets, mais attachants à souhait
    Vingt-trois zèbres pendant un an ont vibré
    Au rythme du rêve qu'ils ont fait leur réalité
    Pour l'offrir, magie de l'enfance préservée...




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  • Les enfants d'Afrique...

    Ces enfants là ont tous un coeur

    Qui bat au rythme de l'horreur

    Ces enfants-là sans lendemain

    Ont le regard noyé, éteint

     

     

    C'est la mort qui les étreint

    Telle une mère perfide et veule

    Qui les résume au mot "faim"

    Faisant de la terre leur linceul.

     

    Ces enfants-là ont une histoire

    Si brève qu'on a peine à y croire

    Ces enfants-là ne sauront pas

    Que vivre est aussi une joie.


     



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  • Les images affleurent
    Je suis à fleur de peau
    L'apparence qui se meurt
    L'avenir en lambeaux.

    Dans cette mise à nu
    Je suis écorchée vive
    Et le fil est ténu
    Pour regagner la rive

    Mon âme a pris feu
    Elle est incandescente
    Elle brûle jusqu'à mes yeux
    Qui pleurent dans la tourmente

    Sans pouvoir juguler
    Cet incendie mortel
    Mon corps devient plaies
    Le traître est infidèle.



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  • Mes fils

    Ces hommes qui se tiennent devant moi

    Ces hommes qui rient complices, même cois

    Ces hommes dont je suis fière à en crever

    Ce sont mes fils : ils viennent m’épauler.

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    Difficile à imaginer

    Que c’est moi qui les ai portés

    Je suis une plume dans leurs bras

    Qui me caressent : l’amour est là.

    <o:p> </o:p>

    Amour filial sans condition

    Reconnaissance, reddition

    Ils m’entourent, me protègent

    Me détournent du grand piège.

    <o:p> </o:p>

    Je leur dédie ces quelques rimes

    Car même au fond de l’abîme

    Ils viennent encore me repêcher

    « Maman, tu dois continuer ».

     


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  • Absurde Désespérant Stupide Loufoque…

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    Avec l’ADSL, le Monde se rétrécit

    Devient lilliputien, vous tirez les ficelles...

    Si vous êtes inscrit… Cliquez sur le bon lien :

    Le bug : naviguer sur le net, sans avoir.. internet !

     


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  • Bonjour Monsieur Printemps

    Vous prenez votre temps

    Votre heure sera passée

    Si ne vous dépêchez.

    Sur votre tapis vert

    Voici les primevères

    Qui viennent s’incliner,

    Saluer votre arrivée.

    Jonquilles et narcisses

    Rentrent aussi en lice

    Tambours de couleurs

    Messagers du bonheur

    De vous apercevoir

    Essaimant , nonchalant,

    Les graines de la vie

    Qui enfin refleurit.


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  • Courage

    « Vous êtes courageuse. ». Trois mots… Une coïncidence ? Un électrochoc. Une reconnaissance. Médicale. Dans le déni de soi, et de la perception qu’ont les autres de ce que l’on vit, un courant d’air frais. Qui embaume. A l’intérieur de moi, mon cœur se gonfle… de reconnaissance… envers celui qui vient de les prononcer. Fierté ? Non ; simplement , il sait. Il sait le prix de chaque journée. Il sait le combat « en sous-marin », celui que personne ne voit. Cette lutte-là n’a pas de visage, pas d’odeur ; immatérielle, honteuse et putride.

    Ce compliment-là est le plus beau cadeau que l’on m’ait fait depuis des mois. Un petit bout de moi s’est réconcilié avec mon image… Merci docteur.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Ceci n’est pas un poème : il en a la tessiture, le goût, les senteurs, mais ce n’en est pas un… Pourtant, il chante en moi, comme un arpège égrené au vent de l’envie d’y croire… 

     


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  • Folie

    Folie furieuse de la haine

    Cette mauvaise herbe que l’on sème

    Chiendent au plus profond ancré

    Dans la peur et la lâcheté

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Folie de la méchanceté

    Qui donne aux bêtes le goût du sang

    Chasse à courre pour éliminer

    Vrai hallali d’un cœur battant

    <o:p> </o:p>

    Folie d’une basse ignorance

    Qui engendre l’intolérance

    Eugénisme dans l’aveuglement

    Qui est donc le plus dément ?

    <o:p> </o:p>

    Si je vis dans un monde à part

    C’est peut-être pour me protéger

    De ces êtres dont le regard

    M’a lacérée à en crever.

     


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  • "En retard, en retard, j'ai rendez vous quelque part"
    Et je pars, en courant dans ce monde dérisoire
    Il est l'heure, Monseigneur, quittez votre torpeur
    Remuons nous que diable! Faire montre d'ardeur...

    Mais il est déjà tard... Et je suis sur le quai... L'horloge est arrêtée... Le silence complet... dans le monde de l'absurde, où est l'éternité?


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  • Ami

    Merci Monsieur Brassens...

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l'Auvergnat qui sans façon
    M'as donné quatre bouts de bois
    Quand dans ma vie il faisait froid
    Toi qui m'as donné du feu quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    M'avaient fermé la porte au nez
    Ce n'était rien qu'un feu de bois
    Mais il m'avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manièr' d'un feu de joie

    Toi l'Auvergnat quand tu mourras
    Quand le croqu'mort t'emportera
    Qu'il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l'hôtesse qui sans façon
    M'as donné quatre bouts de pain
    Quand dans ma vie il faisait faim
    Toi qui m'ouvris ta huche quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    S'amusaient à me voir jeûner
    Ce n'était rien qu'un peu de pain
    Mais il m'avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manièr' d'un grand festin

    Toi l'hôtesse quand tu mourras
    Quand le croqu'mort t'emportera
    Qu'il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l'étranger qui sans façon
    D'un air malheureux m'as souri
    Lorsque les gendarmes m'ont pris
    Toi qui n'as pas applaudi quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    Riaient de me voir emmener
    Ce n'était rien qu'un peu de miel
    Mais il m'avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manièr' d'un grand soleil

    Toi l'étranger quand tu mourras
    Quand le croqu'mort t'emportera
    Qu'il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

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  • D'aucuns ont un totem pour les protéger
    Le mien est un poulpe bocal dévissé
    Au fond de ma tête il est venu pêcher
    Sa proie est mon cerveau qu'il a paralysé
    Lecteur multimédia de toutes mes pensées
    Contre lui je me bats corps et âme acharnés...


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  • F.

    D'elle je vous dirai qu'elle a la simplicité du coeur
    D'elle je vous dirai qu'elle est comme une grande soeur
    D'elle je vous dirai qu'elle respire la chaleur
    D'elle je vous dirai qu'elle  a cette pudeur
    Qui fait que l'on mélange avec plein de couleurs
    Cette amitié sincère qui embaume de senteurs...

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  • Monsieur Garnier, toi qui m'as apporté
    Le goût de l'interdit, les joies de l'inconnu
    Voilà qu'aujourd'hui tu t'es esquivé,
    me laissant mon enfance comme trésor mis à nu.

    Monsieur Garnier, toi  qui m'as fait jouer
    Au "trésor caché", à la belote quinchée
    Avec ton âme d'enfant, tu as su me donner
    Toute ta tendresse, ta générosité.

    Monsieur Garnier, un jour, ta mémoire s'est sauvée
    Tu ne m'as pas reconnue, tu m'avais oubliée.
    Mais dans mon coeur à moi, intacte est l'affection
    Qu'il y a quelques années encore nous nous portions.

    Monsieur Garnier, tu sais, tu es maintenant loin
    Et peut-être c'est mieux, tu vois, je n'en sais rien...
    Tu laisses au creux de moi un vide plein de larmes
    Tu as été un père, un frère, un copain

    Ce soir j'ai trop mal et je te rends mes armes...  (2002)

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  • Radicalement libre la ride
    Fuite de collagène
    Elle devient sans gêne
    Je lâche la bride...
    Inéluctable, se dit-on
    Patte du temps au crayon
    Puis à l'encre indélébile
    Expérience, sagesse.. futile!
    Ride d'expression
    Les yeux qui sourient
    Toutes les façons
    De vivre... la Vie...



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  • Cueille le jour, hume-le, goûte-le
    Dans les nimbes de ta nuit, t'as oublié il est précieux,
    Un trésor, tiroir à secrets : savoir voir le jour se lever
    Bien souvent tu le trouves maussade
    Ou simplement beaucoup trop fade
    Mais quand le soleil a germé
    Tu le dégustes plus que quiconque
    Et tu en profites sans honte
    Car toi, oui, toi tu connais
    Le prix de cette journée sucrée...

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  • Je rebondis dans ma bulle
    Les parasites y pullulent
    Saignant mon âme de pustules
    J'obéis sous la férule
    Du poulpe aux  cent tentacules
    Le treizième travail d'Hercule.

    Comment mettre fin à cette emprise
     Sur ce corps que je  méprise
    Et qui du coup entre en crise
    Ne me laissant aucune prise
    Quand tous les espoirs se brisent
    Le désespoir parfois on frise...

    On en vient à espérer,
    à souhaiter, voire à prier
    Que l'on va trouver la paix
    Refuge dans l'éternité
    Mais l'instant est dépassé
    On hurle pour l'exorciser...

    En silence, sans déranger...

     


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  • 21 ans déjà,
    au coeur de mon moi
    Tu frappais "Je suis là,
    Je veux que tu me voies!"
    Les années ont glissé
    Sur le miroir lissé
    Tu t'es épanoui
    Ouvert à la vie
    Un jeune homme aujourd'hui
    Prêt à croquer cette vie
    Avec tant d'appétit
    Mais des doutes aussi.
    Je te salue mon fils
    Et je te dis merci
    De m'avoir comblée
    Simplement d'exister.



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  • Chacun de nous a son Everest
    Qu'il doit gravir plus ou moins leste
    Ou de l'ubac ou de l'adret
    Dans tous les cas il faut grimper.
    Il serait mieux d'être encordés
    Chaussés crampons, armés piolets
    Pour éviter de dévisser
    En entraînant toute la cordée.
    Mais si l'on gagne le sommet
    Même si l'air s'est raréfié
    On côtoie ce que voient les Dieux
    Victoire immense : être heureux...















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