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    gros-calin

     

     

     

    Je t'aime. Tu m'aimes? Ouaaaouououh!

    Il m'aime! Euh, il sème? Non! Ils s'aiment!

    Nous, nous l'aimons zaussi... On t'aime, quoi!

    Vous m'aimez? Mais, mais, c'est trop...

    Cool! Elles aiment qu'on les aime

    Ils aiment semer... les graines...

    de la .. Puberté?

    Et Casanova! Tu me le conjugues

    en italien?


    TI AMO... le temps d'une seconde,

    non celui d'une récré...


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  • Les enfants « pouêtes »

     

    Un enfant a écrit

    J’aime la poésie

    Un enfant a écrit

    C’est de la magie

     

    Un enfant a construit

    Une ferme sans souci

    Un enfant a construit

    Un jardin sans pluie

     

    Un enfant a rêvé

    D’un pigeon doré

    Un enfant a rêvé

    Qu’il l’accompagnait

     

    Si le poète pouvait

    S’enfuir à tire-d’aile

    Les enfants voudraient

    Partir avec lui.

     

    D’après R. Queneau


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  • portrait-billedeclown-copie-1
     
    L’école Costes et Bellonte fait son cirque
     

    Un jour, lequel ? On ne sait plus. Où ? Dans une ville en bord de Manche… Là où Costes et Bellonte sont passés en dernier avant de survoler la mer. Vous avez deviné ! Nous sommes à Saint Valery en Caux ! Nous ? Nous sommes des élèves ; nous avons entre 9 et 10 ans. Sans oublier le vieux clown et tous les camarades de notre école…

    Le vieux clown ? Ah, oui ! On a oublié de vous dire d’où il vient. Quand le photographe est venu pour faire la photo de classe dans la cour, on a entendu des pleurs. On est allé voir : une grande forme multicolore était allongée sur un banc. On lui demande tous :
         « D’où viens-tu ? »
    Avec des grosses larmes de toutes les couleurs, il nous répond :
         « Vous m’avez sorti de mon pays imaginaire ; j’ai perdu mon chapiteau ! Et maintenant, il ne me reste que des photos !
    -    Eh bien, montre les nous, et si tu veux bien, nous pourrons peut-être t’aider…  
    -    Oui, raconte-nous ton histoire..



    Le vieux clown retourne la première photo. Au début, on ne voit pas grand-chose. Puis, on aperçoit le vieux clown, mais plus jeune, entouré de petites taches blanches.
    -    C’est quoi, ces taches blanches ?
    -    C’était il y a longtemps, explique le vieux clown . Je faisais mon numéro sur scène. Tout à coup, tout s’est éteint. On ne distinguait plus que des lumières tremblantes qui semblaient jongler. C’était étrange. Puis, quand la scène s’est à nouveau éclairée, des petits fantômes m’ont poursuivi pour me tirer les oreilles ! En fait, les enfants des jongleurs avaient décidé de me faire une farce : eh, oui, c’était le jour d’Halloween.


    Ses yeux sont encore humides. Doucement, il retourne la seconde photo.
    Ambre s’exclame :
    -    Mais c’est la même photo !
    -    Non, non, regarde bien, lui répond le vieux clown.

    Effectivement, cette photo est sombre aussi. Mais la silhouette que l’on aperçoit est drôlement habillée. On dirait… un édredon ! Mais un édredon fait avec des mains. Et même si c’est une photo, on imagine ces mains en train de chatouiller la silhouette, car elle a une position bizarre. D’autant que ces mains semblent  composer une perruque sur sa tête. En plus, plusieurs autres mains paraissent en mouvement sur d’autres parties de la scène, comme une photo de ballet.
    -    C’est beau, murmure Martin.
    -    Oui, rétorque le vieux clown ,très ému, je n’oublierai jamais ce numéro.



    Une autre photo lui glisse des mains. Ronan la ramasse et se met à rire !
    -    C’est drôle, s’esclaffe-t-il.
    -    Montre, montre, réclament ses camarades.

    Cette photo est également très bizarre. On y voit des tas, mais des tas de quoi ? Des pyramides ? A gauche et à droite de la photo ,des petites, qui ressemblent à des araignées, et au centre, une grande, une monumentale, même !
    En plissant les yeux, on constate que les éléments de ces pyramides sont des enfants. Et au sommet de la plus grande, un petit bonhomme tient un gâteau au chocolat, un beau, un gros, un savoureux gâteau sur lequel les bougies étincellent.
    -    Eh, oui, encore une belle surprise, soupire le vieux clown avec nostalgie, et un superbe souvenir. Ce jour-là, c’était mon anniversaire…


    Alors que le vieux clown vient de terminer sa phrase, Timéo retourne la quatrième photo… Ô surprise ! C’est un triptyque : trois images différentes lui glissent des mains.
    Sur la première, vingt-huit enfants apparaissent, sagement alignés dans un demi-cercle, prêts à chanter ; ils semblent attentifs au moindre geste du chef d’orchestre, qui n’est autre que le vieux clown.
    Sur la seconde image, on voit toujours les enfants ; mais on aperçoit aussi un petit clown accroupi.. qui caresse un chien ! De couleur blanche, l’animal est petit. Qu’il a l’air mignon ! Mais que fait-il là ?
    La troisième image est très drôle : tous les chanteurs en herbe sont à quatre pattes. Ils ont l’air de chercher quelque chose… Ah, oui, le chien !
    Pendant que tout le monde s’extasie sur les photos, Félix chantonne « Z’avez pas vu Mirza ? »

    -    C’est amusant que tu chantes ça, s’étonne le vieux clown. Mirza, c’était le nom de mon chien ! Et ce soir-là, Mirza venait de terminer son numéro et avait été très applaudi. Quand le numéro suivant a commencé, monsieur mon chien a eu l’envie de revenir saluer sur scène ; voilà comment Mirza a semé une belle pagaille dont on se souvient encore !



    Justine elle, a aperçu une tache brillante sur le sol : une photo qui s’est détachée des autres. Curieuse, elle s’en empare. Mais Charles la lui prend et la contemple,  perplexe.
    -    Allez, montre nous, s’impatientent les autres.
    -    Elle est bizarre, cette photo ! Dis, monsieur le clown, continue ton histoire…

    En effet, sur cette photo-là, dix-huit petits clowns figés dans des postures différentes, les uns regardant des balles suspendues en l’air, les autres une peluche dans une main, un cerceau dans l’autre, prêts à…

    -    Cette photo est un peu plus récente, explique notre ami, et vous devez trouver étrange de voir des peluches ! Mais  les enfants sont pleins d’idées, comme vous le savez, et les vrais animaux étant dangereux, ils ont détourné le numéro de dresseur avec des peluches !
    -     C’est super comme idée ! s’exclame Antonin.
    -    Oui, sur la scène, comme vous voyez, il y a trois groupes… Mais vous ne « voyez » pas la musique. Et ces petits artistes se sont débrouillés comme de vrais professionnels ! Ils ont composé eux aussi un vrai numéro de cirque. Ces jongleurs et dresseurs apprentis se déplaçaient sur des phrases musicales. Chaque phrase était le signal pour une variation. C’était beau, c’était poétique. De vrais talents Et les clowns farceurs- regardez, là, ceux qui font des grimaces- apportaient une touche malicieuse à l’ensemble.. Une vraie réussite, ce numéro-là ! C’était… il y a quelques semaines seulement, avant que vous m’enleviez !




      

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  • respire
     

    Petite chose fragile, la Vie en sus...pension
    Particule gracile, dans l'immense Univers
    Paramécies fébriles, dans le bleu de la Terre
    Les hommes infantiles, ont perdu ta notion
    A tel point imbéciles, qu'ils te sacrifieront.


    Ces fourmis effrénées, wall street planétaire
    Dont l'orgueil acharné leur sert de rétiaire
    N'ont pas réalisé qu'elles étaient condamnées
    Par leurs sens volatiles, au point d'en oublier


    Ce que peut vouloir dire, simplement RESPIRER...

    Faisant de cette Vie la "chose" "la plus "pire"
    Pour ces générations, que l'on dit "A Venir"..


    La terre se délite, et nous en oublions
    Que notre petite planète était une exception...


    Res.. pire...

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  • La plage de Saint Val en temps réel

     

    La réverbération de la neige dans la nuit; une lumière bien particulière... C'est beau la neige, c'est feutré, c'est ouaté, c'est immaculé...

    Enfin immaculée, elle l'était, jusqu'à ce que mon aventurière de Ficelle saute le pas de la fenêtre... et revienne, furieuse en secouant les pattes... C'est la première fois qu'un obstacle l'empêche de sortir...

    Depuis, elle miaule comme une âme en peine en me faisant toutes les bêtises possibles.. Vous n'entendez pas le tube de colle qu'elle vient de faire tomber et qu'elle fait rouler avec délices sur le parquet?


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